« Il faut des peines lourdes pour ceux qui tirent sur des policiers »

Le Syndicat National du personnel de Police et de Sécurité (SNPS) a assisté mercredi à l’audience du tribunal correctionnel de Liège qui examinait le dossier relatif à la fusillade de Tiège (Jalhay), lors de laquelle deux policiers avaient été blessés par des tirs. Fabrice Discry, son délégué permanent, souhaite que des peines lourdes soient prononcées à l’égard de ceux qui tentent de tuer des policiers.

Plusieurs policiers et membres du personnel de sécurité ont souhaité assister aux débats relatifs à la fusillade de Tiège, lors de laquelle deux policiers avaient été blessés après avoir été visés par des tirs la nuit du 13 au 14 octobre 2018. Plusieurs membres du SNPS ont assisté aux débats pour soutenir leurs collègues policiers.

« Nous sommes présents en soutien à ces collègues mais aussi pour exposer notre sentiment face aux violences contre des policiers qui se multiplient. C’est trop ! Trois policiers ont été tués l’an dernier et Maxime Pans, le dernier ciblé par un tir, se bat pour vivre. Nous avons l’obligation de soutenir nos collègues. La lutte contre les violences à l’égard des policiers doit devenir une priorité. Nous demandons que des sanctions lourdes soient prononcées contre les malfrats. On veut une justice qui rende des peines lourdes à l’égard de ces criminels. Quand on tire sur des policiers, c’est qu’il y a volonté de tuer », a indiqué Fabrice Discry, délégué permanent.

Le syndicat souhaite aller plus loin encore et réclame des mesures spécifiques dans le cadre de la formation d’un futur gouvernement. « Dans le cadre d’un futur accord de gouvernement, nous souhaitons qu’un chapitre soit écrit et consacré à cette violence contre les policiers. Nous réclamons des mesures qui permettraient d’éviter que des faits aussi graves puissent se reproduire », a ajouté Fabrice Discry.

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