La ministre-présidente flamande, Liesbeth Homans (N-VA), a plaidé mercredi pour une poursuite de l' »adaptation » de la structure institutionnelle belge à l’occasion de la Fête du 11 Juillet. Si elle n’a pas utilisé le mot « confédéralisme », c’est toutefois dans cet esprit qu’elle s’est exprimée.
« Une poursuite de l’adaptation de notre structure institutionnelle n’est pas seulement souhaitable, elle est simplement nécessaire », a-t-elle déclaré au cours d’une cérémonie officielle à Courtrai.
« Cela nécessite une réforme par laquelle les Flamands et les Francophones établissent ce sur quoi ils veulent encore décider ensemble et ce qu’ils veulent encore gérer ensemble. Tout le reste doit être scindé, de manière à ce que les Flamands et les Francophones puissent faire leurs propres choix politiques », a ajouté Mme Homans.
La ministre-présidente a aussi évoqué l’intégration des personnes d’origine étrangère en Flandre qui doit passer, selon elle, par l’obligation de « reconnaître les fondements de notre société ouverte et démocratique ». La connaissance du néerlandais est, dans ce cadre, incontournable. « Apprendre le néerlandais est une condition indispensable à l’intégration », a-t-elle dit.