© Belga Image

Grève dans les prisons belges

Plus de la moitié du personnel (57,7%) a pris ses fonctions vendredi matin à 06h00 dans les prisons situées en Wallonie et à Bruxelles, selon des chiffres communiqués par l’administration pénitentiaire. Seul un quart des gardiens est présent dans les prisons flamandes. Une grève de 32 heures menée à l’initiative des syndicats socialiste (CGSP) et chrétien (CSC Services publics) dans les prisons belges a débuté jeudi vers 22h00 et doit se poursuivre jusqu’à samedi 06h00.

Tous les effectifs sont présents à la prison de Dinant, 94,74% à la prison de Paifve et 70% à Jamioulx. Les prisons les plus touchées par le mouvement de grève sont Ittre (24% du personnel présent), Saint-Gilles (19,23%) et Forest (30%). Moins de la moitié des effectifs ont pris leur fonction à Lantin (47,06%), Leuze-en-Hainaut (48,57%), Andenne (41,67%) et Marche-en-Famenne (47,37%). A Berkendael, 50% du personnel est présent. L’administration pénitentiaire ne dispose pas d’informations concernant les prisons d’Arlon, Mons, Namur et Nivelles.

Par ailleurs, trois policiers sont présents à Huy – où 66,67% du personnel travaille – et 13 à Forest. En Flandre, le mouvement semble davantage suivi.

A Beveren, 19,35% des agents ont pris leur service, 12,36% à Bruges, 13,33% à Gand, 8,82% à Louvain Central et 19,23% à Turnhout. Les syndicats protestent contre un manque de personnel et d’investissements dans les prisons du Royaume.

Une rencontre avec le ministre de la Justice, Koen Geens, qualifiée de « constructive », n’a toutefois pas suffi à éloigner le spectre de la grève. La CGSP a estimé qu’il était trop tard pour lever l’appel à la grève alors que la CSC déplore que la proposition remise par le ministre ne reprenne pas encore la signature de la ministre du Budget, Sophie Wilmès.

Contenu partenaire