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François, « travailleur sans emploi », jugé publiquement par la CSC

Le Vif

Une centaine de militants de la CSC, venus de l’ensemble de la Wallonie et de Bruxelles, ont assisté, mercredi, au procès public de « François, travailleur sans emploi » dans le centre de Marche-en-Famenne. Derrière cette saynète, le syndicat chrétien entendait attirer l’attention sur les préjugés concernant les chômeurs.

Les militants, parmi lesquels se trouvaient des personnes au chômage, ont défilé juste avant dans les rues de Marche-en-Famenne. Le CSC voulait par cette action dénoncer les mesures qui, selon elle, s’attaquent aux chômeurs et non au chômage (la dégressivité ou la limitation des allocations, le contrôle de recherche d’emploi, etc.).

Pour la CSC, le manque de postes disponibles doit être mieux pris en compte et de l’emploi doit donc être créé. Le syndicat a aussi rencontré plusieurs représentants politiques locaux: le député bourgmestre de Marche-en-Famenne André Bouchat (cdH), le député provincial René Collin (cdH), le président du CPAS de Marche-en-Famenne Stéphan De Mul (PS) et la sénatrice Cécile Thibaut (Ecolo).

« Il est important d’organiser aussi des actions en régions pour rencontrer les responsables locaux. Ceux-ci, connaissant le contexte macro-économique, peuvent servir de relais », a indiqué Valérie François, permanente régionale « Travailleurs Sans Emploi » pour la province de Luxembourg.

La CSC précise que les collectivités locales ont aussi un rôle à jouer en matière d’emploi et ce, par exemple, via des aides aux associations ou les ALE (Agences locales pour l’Emploi). Enfin, le syndicat souligne que les communes sont directement touchées par les problématiques de chômage via les CPAS.

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