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Fin programmée des tests salivaires dans les maisons de repos wallonnes

La Wallonie ne renouvellera pas l’expérience des tests salivaires hebdomadaires pour les travailleurs des maisons de repos, a-t-on appris vendredi.

Lancée en novembre, l’expérience-pilote se terminera la semaine prochaine et sera suivie d’une deuxième phase – d’une durée de six semaines – pendant laquelle les travailleurs volontaires, vaccinés et non-vaccinés, seront soumis à ces mêmes tests « afin de suivre l’évolution de l’épidémie », explique-t-on au cabinet de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale.

La Région avait débloqué 7 millions d’euros pour ces tests salivaires par gargarisme – produits et analysés par l’Université de Liège – que devaient effectuer eux-mêmes, chaque semaine, les travailleurs des 602 maisons de repos wallonnes. Une évaluation du projet était annoncée au bout de dix semaines.

« Depuis le début, quelque 200.000 tests ont été utilisés. L’évaluation est tout à fait positive » mais la progression de la vaccination et la capacité de tests PCR disponibles – plus sensibles et dont les résultats peuvent désormais être obtenus rapidement – rendent inutile la prolongation de l’expérience, explique-t-on au cabinet Morreale.

Le projet se terminera donc la semaine prochaine. Il sera suivi, dès le 1er février, d’une deuxième phase durant laquelle le personnel vacciné, et celui qui ne l’est pas, seront soumis, sur base volontaire, aux mêmes tests « afin de voir l’influence de la vaccination sur l’évolution de l’épidémie dans les maisons de repos », y poursuit-on.

Ces tests salivaires pourraient par ailleurs être utilisés dans d’autres secteurs. Vendredi matin, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, s’est ainsi dit prêt à subsidier, via le fédéral, une partie d’un testing systématique des enseignants « afin de repérer rapidement les clusters et de garder les écoles ouvertes ». « Je suis preneur et je crois que les ministres de l’Enseignement des communautés aussi », a-t-il assuré sur Bel RTL tout en précisant qu’à ce stade, « rien n’est encore décidé ».

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