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Entreprises: le facteur Bradford ne passe pas tout seul

Le Vif

Le facteur Bradford, utilisé par les ressources humaines dans les entreprises, mesure le taux d’absentéisme et la perturbation qu’il occasionne.

Il sous-tend, selon la ministre de l’Emploi Nathalie Muylle (CD&V), que les absences courtes, fréquentes et non planifiées, perturbent davantage que les longues. Mais il n’a pas de valeur légale et ne justifie pas, à lui seul, un licenciement. C’est ce qu’a estimé le tribunal du travail du Brabant wallon, à la suite du licenciement  » pour absentéisme trop fréquent  » d’un chauffeur de bus de la Stib, victime d’un accident de travail.  »

Un licenciement basé uniquement sur le facteur Bradford, juge le tribunal, crée une discrimination prohibée. Il attache une importance disproportionnée à la fréquence des absences (il n’est pas prouvé que des absences fréquentes, en particulier de courte durée, seraient plus perturbatrices) et ne tient pas compte des absences prévues. Il porte essentiellement sur les absences pour maladie, critère qui ne peut être légalement tenu pour un motif de licenciement.  »

M. La.

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