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En cas d’élections, l’actuelle coalition perdrait la majorité, selon un sondage

L’actuelle coalition ne bénéficierait plus que du soutien de 73 députés à la Chambre, s’il fallait voter aujourd’hui pour les élections fédérales, selon un sondage.

L’actuelle coalition ne bénéficierait plus que du soutien de 73 députés à la Chambre, s’il fallait voter aujourd’hui pour les élections fédérale, selon le baromètre Le Soir, HLN, VTM, RTL-TVI. Chaque partenaire de la majorité perdrait des plumes.

On constate que la N-VA, si elle reste de loin le premier parti en Flandre n’est plus qu’à 28,5% (32,4% aux dernières élections). Son tassement profite au Vlaams Belang (+5,8%), cinquième parti en Flandre. En net recul, le PS (-5,3% en Wallonie et -6,7% à Bruxelles), reste le premier en Wallonie. En recul également, le MR est premier à Bruxelles. Dans le sud du pays, c’est le PTB qui continue de grimper.

Projections par régions

En Wallonie, le PS (26,7%) devance le MR (23,1%), le cdH (11,1%), Ecolo (9,2%) et le PTB (8,8%). A Bruxelles, le MR (20,7%) l’emporterait devant le PS (18,2%), DéFI (9,8%), Ecolo (8,1%), le PTB-PvdA (7%) et le cdH (6,8%). En Flandre, après la N-VA suivent le CD&V (16%), le sp.a (15,2%), l’Open Vld (12,5%), le Vlaams Belang (11,6%) et Groen (10,3%).

Hormis le Vlaams Belang, la famille écologiste (sutout grâce à Groen) et le PTB-PvdA sont les seuls à progresser.

En projection de sièges, la tripartite traditionnelle est celle qui serait la plus confortable (95 sièges). Un olivier pourrait être soutenu par 77 sièges; avec l’extrême gauche, il aurait 81 sièges.

Maggie De Block toujours en tête

Au rayon des personnalités politiques les plus populaires, Maggie De Block trône toujours en tête dans les trois régions du pays. Le président de la N-VA perd sept points en Wallonie mais en prend trois en Flandre où il complète le trio de tête derrière le Premier ministre Charles Michel.

Le sondage a été effectué du 15 au 20 janvier après l’annonce par la N-VA d’une nouvelle réflexion sur l’approfondissement des réformes institutionnelles vers le confédéralisme. La marge d’erreur est de 3,1% en Wallonie, 3% en Flandre et 4,2% en Flandre.

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