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Embouteillages : le triste record belge

La Belgique arrive en tête du classement des pays les plus embouteillés d’Europe et d’Amérique du Nord. Bruxelles et Anvers dépassent ainsi New York, Paris et Londres : seule Milan fait pire.

Les automobilistes perdent le plus de temps dans les embouteillages en Belgique que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord. Les bouchons à Bruxelles et Anvers sont plus importants qu’à New York, Paris ou Londres. Il n’y a qu’à Milan que les problèmes de trafic sont plus aigus.


L’étude menée par le fournisseur international d’informations sur le trafic Inrix a analysé les déplacements de quelque 100 millions d’automobilistes via leur GPS. Il en ressort que les conducteurs belges ont perdu l’an dernier en moyenne 55 heures dans les embouteillages, soit plus que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord. Un trajet en Belgique dure en moyenne 21 % plus longtemps lorsqu’il est effectué aux heures de pointe, en semaine.


Les villes les plus touchées en Belgique sont celles de Bruxelles et d’Anvers. On y perd en moyenne, sur base annuelle, respectivement 72 et 71 heures dans la circulation. Il n’y a qu’à Milan, en Italie, que la situation est pire. Gand, Charleroi et Liège complètent le Top 5 des villes belges où il y a le plus de ralentissements.


Inrix estime encore que le plus gros point noir du trafic en Belgique se situe le vendredi entre 16 h et 17 h à Anvers. A ce moment, un automobiliste voit son temps de parcours rallongé de 40 % en moyenne.


Les chercheurs ont aussi établi un lien entre les embouteillages et l’économie. Ainsi, les files ont diminué à l’échelle mondiale de 15 %. En Europe, la baisse est principalement constatée dans les pays qui ont été le plus durement touchés par la crise, comme le Portugal (- 49 %), l’Irlande (- 25 %) et l’Espagne (- 15 %). En Belgique, on a observé une diminution de 3 %.


« L’engorgement du trafic routier est un indicateur économique excellent qui nous montre si les gens vont au travail, si les entreprises livrent des produits et si les consommateurs dépensent », précise Inrix.


LeVif.be, avec Belga

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