© BELGA

Elio Di Rupo soupçonnait l’armée belge d’avoir piraté Belgacom

L’ex-Premier ministre Elio Di Rupo a écrit en septembre 2013 au général-major Eddy Testelmans, le dirigeant du SGRS (les services de renseignement militaires), afin de l’interroger sur l’implication éventuelle de ses services dans ce piratage informatique. Le socialiste y demande également si l’armée belge a aidé un pays étranger à pénétrer les infrastructures de l’opérateur belge, révèle jeudi L’Echo.

Il a depuis lors été clairement établi que ce piratage informatique est le fait des services de renseignement britanniques, dans le cadre d’une opération anti-terroriste.

La porte-parole d’Elio Di Rupo indique que « les renseignements au sujet de Belgacom venaient des services de renseignement eux-mêmes ».

Est-ce à dire que la Sûreté de l’Etat (renseigenements civils) a mal tuyauté l’ancien Premier ministre à propos des renseignements militaires?, s’interroge le quotidien économique et financier.

Ces soupçons ont été très mal reçus dans les rangs militaires. C’est d’ailleurs l’armée belge qui a aidé le parquet fédéral à débusquer la véritbale origine du piratage.

Contenu partenaire