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Elio Di Rupo ne veut pas d’un retour aux urnes

Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a réclamé jeudi une « attitude positive » de la part des présidents de parti, à la suite d’une journée marquée des commentaires en tous sens sur une note des informateurs royaux, qui doivent présenter lundi un rapport probablement final de leur mission.

« Le plus important est de tenter dans les prochains jours d’arriver à une solution, pensez aux citoyens qui éprouvent de grandes difficultés », a déclaré l’ancien président du PS sur le plateau de « Jeudi en prime » (RTBF).

« Je réclame une attitude positive de la part des présidents de parti », a-t-il ajouté, assurant que celui du PS, Paul Magnette, s’est toujours montré positif pour trouver une solution.

Aux yeux du Montois, aller revoter serait « un échec de la démocratie », non seulement parce que les citoyens ont voté au mois de mai à peine, mais aussi en raison du danger d’une nouvelle poussée des extrêmes, « de l’extrême droite en Flandre en particulier ». Il y a selon lui un danger d’arriver à la « fin du pays » si la N-VA et le Vlaams Belang s’allient dans une configuration majoritaire.

Elio Di Rupo ne semble toujours pas voir de possibilité d’alliance avec la N-VA. « Leur seule réponse aux contacts que nous avons eus avec la N-VA sous l’égide de plusieurs informateurs, c’est ‘il faut scinder le pays' ».

Concernant l’avenir des pensions, il n’a pas fermé la porte à l’idée d’une pension universelle après 20 ans de carrière, qui se trouverait dans la note des informateurs. « Pourquoi pas, mais ce qui compte, c’est que les gens qui ont travaillé toute leur vie aient une pension décente ». Le retour à la pension à la 65 ans reste « un objectif » du PS, mais le socialiste met plutôt l’accent sur la reconnaissance des métiers pénibles. « Il faut que ceux qui n’ont pas la capacité physique de travailler au-delà de 65 ans aient la possibilité de ne pas le faire. »

Les trois principales priorités du PS, a-t-il cité, sont la pension minimale à 1.500 euros pour une carrière complète, une augmentation des salaires minimums et l’accessibilité des soins de santé.

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