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Elections régionales : menaces à gauche pour le PS et Ecolo

François Brabant
François Brabant Journaliste politique au Vif/L'Express

A un an des élections régionales, certains espèrent une alternative de gauche. Et imaginent de se rassembler. Revue des troupes. Dont pourrait faire partie Gino Russo.

Plusieurs figures non-alignées de la gauche francophone, en rupture avec le PS et Ecolo, songent à jouer un rôle actif dans la campagne électorale de 2014. Très différentes les unes des autres, ces personnalités ont un point commun : elles sont déterminées à mettre leur notoriété et leur expérience au service d’une nouvelle offre politique rouge-verte. Les voici :

Paul Lannoye, 73 ans, père fondateur de l’écologie politique en Wallonie, numéro 1 d’Ecolo de 1980 à 1987, ancien sénateur, ex-président du groupe des verts au Parlement européen et retiré de la vie politique en 2004, après avoir échoué dans sa tentative de reprendre la tête du parti, face à Jean-Michel Javaux.

L’une de ses proches, Martine Dardenne, coprésidente d’Ecolo de 1986 à 1989, parlementaire de 1989 à 2003, l’une des figures historiques des verts.

Jean-Baptiste Godinot, président de l’ASBL Respire, notamment.

Le secrétaire général de la FGTB-Charleroi, Daniel Piron.

Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB.

Bernard Wesphael, député wallon, ex-Ecolo et fondateur du Mouvement de Gauche.

Sfia Bouarfa, députée bruxelloise PS.

François Schreuer, porte-parole de la formation rouge-verte Vega.

Vincent Decroly, ex-député Ecolo médiatisé par son rôle dans la commission Dutroux, entré en dissidence en 2002 et aujourd’hui juriste dans une association d’aide aux démunis.

Josy Dubié, ex-sénateur Ecolo.

Par ailleurs, Gino Russo, délégué syndical FGTB chez ArcelorMittal, époux de l’ex-sénatrice écologiste Carine Russo et papa de Melissa, l’une des victimes de Marc Dutroux, n’exclut pas de jouer un rôle politique d’ici 2014 : « Ma conviction, dit-il, c’est qu’il faut un mouvement nouveau, autre que le PS et Ecolo, pour porter des valeurs de partage. Quelque chose d’autre que la méritocratie, qui n’épanouit pas les gens.Moi, je suis prêt à m’impliquer dans un changement politique. »

Le dossier dans Le Vif/L’Express.

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