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Elections : le MR 1er à Bruxelles, le PS en Wallonie et à la Chambre

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Les présidents placent leurs pions sur les listes et jonglent avec les contraintes grâce à des logiciels pour verrouiller au maximum la triple élection du 25 mai prochain. Voici les pronostics que Pascal Delwit, politologue à l’ULB, pense pouvoir en tirer.

La confection des listes va bon train pour la « Mère de toutes les élections » du 25 mai. Régionales, fédérales, européennes : la concomitance des scrutins contraint les présidents de parti à se comporter en José Mourinho, en entraîneur de la politique pour conquérir les voix des citoyens. Rien n’est laissé au hasard. Dans les états-majors des partis, des logiciels tournent pour réaliser des simulations tenant compte des résultats des scrutins précédents et des sondages. Dont il est possible de tirer des pronostics, crédibles.

Pascal Delwit, politologue de l’ULB, s’est prêté à l’exercice pour Le Vif/L’Express. Voici ses projections côté francophone.

Sièges à la Chambre

PS : 24 (-2)
MR: 19 (+3)
Ecolo: 7 (=)
CDH: 7 (-2)
FDF: 2 (=)
PTB: 1 (+1)

Le PS perdrait deux sièges, mais resterait le premier parti francophone. Premier à Bruxelles, le MR progresserait de deux sièges. Le CDH reculerait. Ecolo et le FDF feraient du sur-place et le PTB apparaîtrait.

Sièges au Parlement bruxellois

MR : 18 (+5)
PS : 16 (-5)
Ecolo: 13 (-3)
CDH: 12 (+1)
FDF: 12 (+1)
PTB: 1 (+1).

Le MR serait premier parti mais devrait composer avec une assemblée très fragmentée où toutes les coalitions seraient possibles.

Sièges au Parlement wallon

PS : 29 (=)
MR : 21 (+2)
Ecolo : 13 (=)
CDH :12 (-1)
Mouvement de gauche : 0 (-1).

Le PS serait encore largement en mesure de dicter sa loi en Wallonie. Mais il devrait tenir compte de la progression du MR et de l’affaiblissement du CDH.

Dans Le Vif/L’Express de cette semaine, le dossier « Comment les partis jouent avec vos voix pour gagner ». Avec

les pronostics en sièges remportés pour la Chambre et les parlements bruxellois, wallon et européen, à Bruxelles, Liège, Namur, en Brabant wallon, en Hainaut et au Luxembourg. la stratégie des partis à Bruxelles (« Tous unis à l’attaque du PS »), en Brabant wallon (« André Antoine à l’abri du match MR-PS »), en Hainaut (« Di Rupo superstar, oui, mais… »), à Liège (« Là où le PS peut perdre l’élection », à Namur (« Stabilité, sauf tremblement de terre »), au Luxembourg (« Le MR risque son candidat ministre-président ») et à l’Europe (« La planche de salut de Labille ? »).

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