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Elections : ce qu’ont dit les politiques à la sortie des urnes

Certaines personnalités politiques ont profité de leur passage aux urnes pour faire un commentaire à la presse. Charles Michel, désormais ancien Premier ministre, s’est contenté d’un sourire.

René Collin : « L’important, c’est le travail fourni »

Le ministre wallon sortant René Collin a voté dimanche matin à Marche-en-Famenne, en province du Luxembourg où il conduit la liste cdH au Parlement wallon.

René Collin s’est dit serein à l’issue du vote. « C’est toujours un moment un peu particulier », commente-t-il à la sortie de l’isoloir. « C’est l’aboutissement d’une campagne électorale, mais aussi la fin d’une législature. Cinq années menées tambours battant sans que le rythme ne faiblisse jamais. Je suis impatient de voir comment les Luxembourgeois vont apprécier le travail mené tout au long de cette législature. »

Le candidat cdH précise encore que la liste de son parti au Parlement wallon est renouvelée de deux tiers, avec des candidats bien implantés sur le territoire et dotés d’une vision. « Ce qui compte, c’est le travail qu’on a fourni. C’est aux électeurs d’en juger. »

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken espère doubler ses voix

Le président de la formation d’extrême droite Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a voté dimanche matin à Schoten (province d’Anvers) et espère que son parti va « doubler ses voix ».

Tom Van Grieken s’est rendu au bureau de vote avec sa compagne. Le couple allait ensuite prendre un petit-déjeuner avec des voisins, avant de rencontrer des militants et de retrouver ses collègues du parti pour suivre les résultats, a-t-il indiqué à la presse.

Cinq ans après une défaite qui ne lui a laissé que 11 députés, le Vlaams Belang, conforté par un regain aux élections locales d’octobre, compte réaliser ce dimanche la plus forte percée parmi les partis qui se présentent au nord du pays. Si les sondages se confirment, le parti d’extrême droite pourrait remonter à la troisième place du paysage politique flamand, approchant les 15%, alors qu’il était tombé à 5,8% il y a cinq ans.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Raoul Hedebouw : « le plus difficile est d’inciter les gens à venir voter »

Raoul Hedebouw, tête de liste du PTB à Liège pour la Chambre, a voté dimanche matin vers 10h00 à l’école du Thier-à-Liège, sur les hauteurs de la Cité ardente.

Accompagné d’une équipe de collaborateurs, Raoul Hedebouw, qui se veut le représentant d’une politique proche du citoyen, a reçu de nombreux encouragements sur le chemin vers l’isoloir. Les citoyens n’ont pas hésité à lui poser des questions et à exprimer leurs espérances à venir. Ce qui ressort de ces courts échanges est un désir de changement pour un meilleur confort de vie.

« La campagne a été rude, les efforts conséquents et si les équipes ne sont pas mécontentes d’être arrivées au jour J, le stress ne redescendra pas avant ce soir, lorsque les premiers résultats commenceront à tomber », a expliqué à Belga un collaborateur de Raoul Hedebouw. « Le plus difficile n’a pas été d’inciter les gens à voter pour le PTB mais d’inciter les gens à venir voter », a-t-il ajouté.

Raoul Hedebouw semble pour sa part confiant. « Jamais autant de personnes ne nous ont donné un coup de main que pendant cette campagne électorale et nous n’avons jamais eu autant de retours positifs. Nous sommes donc vraiment confiants. On sent qu’il y a cette envie de donner un signal que le social doit être prioritaire, que la politique traditionnelle ne convient plus », a déclaré la tête de liste à la sortie de l’isoloir.

Le président du PVDA (PTB flamand) Peter Mertens « confiant »

Peter Mertens, président du PVDA, pendant flamand du PTB, s’est rendu confiant dans l’isoloir à 09h45 à Anvers.

« La dernière fois, c’était très prenant. Il nous manquait alors un demi pourcent. Mais depuis, nous avons construit des sections solides à Anvers, Malines et en Campine. Nous avons un bon retour dans les quartiers populaires. C’est pourquoi je suis confiant », a-t-il déclaré à sa sortie. En attendant les résultats, Peter Mertens prévoit une promenade le long de l’Escaut.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Elio Di Rupo : « Je mets tous mes espoirs dans l’acte que poseront les citoyens »

Elio Di Rupo a voté à 10h00 dimanche au bureau électoral de l’Hôtel de Ville de Mons. Le président du Parti Socialiste espère un scrutin « du changement ».

Elio Di Rupo s’est exprimé sur le scrutin au sortir du bureau de vote. « On a connu une période de cinq ans difficile et c’est surtout le scrutin du changement », a déclaré le leader du PS, évoquant son état d’esprit positif. « Il y a un certain espoir qui se lève. Est-ce que cet espoir va être marqué par un retour des socialistes, je l’espère. Nous l’espérons tant au fédéral qu’au régional. Mais cela dépend des citoyens, du nombre de voix et de sièges que nous aurons dimanche soir. »

« La question est de savoir si on pourra trouver une coalition qui permettra de former un gouvernement fédéral », a encore indiqué Elio Di Rupo. « Le score de la N-VA sera déterminant, tout va dépendre de son résultat et de l’attitude des autres formations politiques néerlandophones. » Le président du PS a ajouté qu’il se rendrait dimanche dans différents bureaux de vote. « Je vais ensuite me recentrer sur le plan familial avant de me rendre à Bruxelles cet après-midi. »

Jean-Claude Marcourt a voté « pour un changement de la politique menée au Parlement wallon »

Jean-Claude Marcourt, tête de liste régionale pour le PS à Liège, est venu voter en famille à l’école fondamentale Georges Mignon à Liège, dimanche peu après 10h30.

Accompagné de sa femme et ses deux enfants, Jean-Claude Marcourt a indiqué à sa sortie de l’isoloir qu’il considérait ce 26 mai comme un jour décisif. « Il est essentiel de changer la politique menée depuis cinq ans au Parlement fédéral et depuis deux ans au Parlement wallon. Il faut retrouver une majorité plus progressiste et plus occupée par la situation des gens, pour améliorer leur quotidien », a-t-il déclaré.

Zakia Khattabi : « Il faut maintenant penser à l’avenir »

C’est en famille et tout sourire que la co-présidente d’Ecolo Zakia Khattabi a voté dimanche vers 10h15 dans une école communale d’Ixelles. « C’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités », a-t-elle déclaré aux journalistes présents, ajoutant être « tournée vers l’avenir ».

« Il faut maintenant penser à l’avenir. Je garde en tête les objectifs que nous nous sommes donnés avec Patrick (Dupriez, ex-co-président du parti) de faire en sorte de pouvoir peser dans les majorités », a poursuivi Zakia Khattabi.

Selon la co-présidente d’Ecolo, il y a aujourd’hui une « prise de conscience qui fait que les autres partis eux-mêmes ne pourront pas faire comme si les citoyens ne nous envoyaient pas de message ». « Mais c’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités. Nous avons la responsabilité de garantir un accord de majorité le plus intéressant pour nos concitoyens. »

Son collègue de co-présidence, Jean-Marc Nollet, a quant à lui voté peu avant 09h00 à Montigny-le-Tilleul (Hainaut).

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Meyrem Almaci et Kristof Calvo pleins d’espoir (Groen)

La présidente de Groen Meyrem Almaci, tête de liste pour le parlement flamand à Anvers, s’est dite pleine d’espoir dimanche après avoir voté vers 11h20 à Deurne. « Comme le disait Mandela: ‘que vos choix reflètent vos espoirs, pas vos craintes’. J’espère que cela se traduira aujourd’hui dans les urnes », a-t-elle indiqué.

Après le vote, la présidente des Verts flamands a prévu un brunch avec sa famille et des amis. « Je veux rester occupée, car ça va être difficile d’attendre. Mais je suis pleine d’espoir. Nous avons travaillé corps et âmes avec toute l’équipe. Nous pensons que nous pouvons être le ‘moteur vert’, c’est le message que nous avons voulu faire passer. »

Kristof Calvo, tête de liste à la Chambre dans la circonscription d’Anvers, a également voté ce matin à Malines. Le candidat de 32 ans va surtout « tourner en rond » en attendant les résultats des urnes. Ces élections sont le point culminant d’années de travail pour celui qui ne veut pas « revoir cinq ans la même chose ». Après avoir fait les cent pas, Kristof Calvo rejoindra son parti à Bruxelles pour suivre les résultats.

Wouter Beke plaide pour un « centre fort »

Le président du CD&V Wouter Beke, tête de liste du parti à la Chambre dans le Limbourg, a voté en famille dimanche à Bourg-Léopold. « Un centre fort est la meilleure garantie pour éviter les blocages et un pays ingouvernable », a-t-il plaidé.

Avant de voter, Wouter Beke a pris le temps de tondre sa pelouse, ce qui est autorisé le dimanche dans sa commune. Wouter Beke jette un regard satisfait sur la campagne de son parti. « Nous avons insufflé un certain style à la campagne. On peut avoir des divergences mais cela n’empêche pas le respect. »

Maxime Prévot : « J’espère que nous allons faire mentir les sondages »

Le président du cdH et bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, a voté sur le coup de 11h30 à Dave. Il s’est dit confiant, même si les sondages ne sont pas favorables à son parti.

« Je ne doute pas qu’on aura motif à s’enthousiasmer ce soir, car on aura fait mentir les sondages’, a-t-il affirmé. Interrogé sur l’influence que pourraient avoir le départ de Joëlle Milquet, l’inculpation de Dimitri Fourny et la perte de majorité au parlement wallon sur le scrutin, il s’est là aussi montré optimiste. « Je n’ai pas le sentiment que cela aura un impact majeur », a-t-il déclaré. « Ce sera peut-être plus le cas dans les zones concernées, mais on sent un contact extrêmement positif sur le terrain et un vrai enthousiasme par rapport au projet que nous avons porté avec nos tripes. J’espère que les gens voteront bien et voteront humain », a-t-il conclu.

En termes de coalitions, le président du cdH n’a pas souhaité s’avancer, estimant que « le jeu est plus ouvert que jamais ». En revanche, il a rappelé que l’objectif de son parti est bien de « rester une force politique importante dans le paysage francophone » et donc d’intégrer une majorité aux différents niveaux de pouvoir.

René Collin : « L’important, c’est le travail fourni »

Le ministre wallon sortant René Collin a voté dimanche matin à Marche-en-Famenne, en province du Luxembourg où il conduit la liste cdH au Parlement wallon.

René Collin s’est dit serein à l’issue du vote. « C’est toujours un moment un peu particulier », commente-t-il à la sortie de l’isoloir. « C’est l’aboutissement d’une campagne électorale, mais aussi la fin d’une législature. Cinq années menées tambours battant sans que le rythme ne faiblisse jamais. Je suis impatient de voir comment les Luxembourgeois vont apprécier le travail mené tout au long de cette législature. »

Le candidat cdH précise encore que la liste de son parti au Parlement wallon est renouvelée de deux tiers, avec des candidats bien implantés sur le territoire et dotés d’une vision. « Ce qui compte, c’est le travail qu’on a fourni. C’est aux électeurs d’en juger. »

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken espère doubler ses voix

Le président de la formation d’extrême droite Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a voté dimanche matin à Schoten (province d’Anvers) et espère que son parti va « doubler ses voix ».

Tom Van Grieken s’est rendu au bureau de vote avec sa compagne. Le couple allait ensuite prendre un petit-déjeuner avec des voisins, avant de rencontrer des militants et de retrouver ses collègues du parti pour suivre les résultats, a-t-il indiqué à la presse.

Cinq ans après une défaite qui ne lui a laissé que 11 députés, le Vlaams Belang, conforté par un regain aux élections locales d’octobre, compte réaliser ce dimanche la plus forte percée parmi les partis qui se présentent au nord du pays. Si les sondages se confirment, le parti d’extrême droite pourrait remonter à la troisième place du paysage politique flamand, approchant les 15%, alors qu’il était tombé à 5,8% il y a cinq ans.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Raoul Hedebouw : « le plus difficile est d’inciter les gens à venir voter »

Raoul Hedebouw, tête de liste du PTB à Liège pour la Chambre, a voté dimanche matin vers 10h00 à l’école du Thier-à-Liège, sur les hauteurs de la Cité ardente.

Accompagné d’une équipe de collaborateurs, Raoul Hedebouw, qui se veut le représentant d’une politique proche du citoyen, a reçu de nombreux encouragements sur le chemin vers l’isoloir. Les citoyens n’ont pas hésité à lui poser des questions et à exprimer leurs espérances à venir. Ce qui ressort de ces courts échanges est un désir de changement pour un meilleur confort de vie.

« La campagne a été rude, les efforts conséquents et si les équipes ne sont pas mécontentes d’être arrivées au jour J, le stress ne redescendra pas avant ce soir, lorsque les premiers résultats commenceront à tomber », a expliqué à Belga un collaborateur de Raoul Hedebouw. « Le plus difficile n’a pas été d’inciter les gens à voter pour le PTB mais d’inciter les gens à venir voter », a-t-il ajouté.

Raoul Hedebouw semble pour sa part confiant. « Jamais autant de personnes ne nous ont donné un coup de main que pendant cette campagne électorale et nous n’avons jamais eu autant de retours positifs. Nous sommes donc vraiment confiants. On sent qu’il y a cette envie de donner un signal que le social doit être prioritaire, que la politique traditionnelle ne convient plus », a déclaré la tête de liste à la sortie de l’isoloir.

Le président du PVDA (PTB flamand) Peter Mertens « confiant »

Peter Mertens, président du PVDA, pendant flamand du PTB, s’est rendu confiant dans l’isoloir à 09h45 à Anvers.

« La dernière fois, c’était très prenant. Il nous manquait alors un demi pourcent. Mais depuis, nous avons construit des sections solides à Anvers, Malines et en Campine. Nous avons un bon retour dans les quartiers populaires. C’est pourquoi je suis confiant », a-t-il déclaré à sa sortie. En attendant les résultats, Peter Mertens prévoit une promenade le long de l’Escaut.

Bart De Wever exprime des regrets

Le président des nationalistes flamands Bart De Wever a voté dimanche à Deurne (Anvers), accompagné d’une présence massive de médias belges et internationaux.

Le dirigeant de la N-VA a confié à son arrivée qu’il regrettait certaines déclarations qu’il a pu faire pendant la campagne, comme lorsqu’il a qualifié Groen de « prulpartij » (« parti de pacotille ») ou traité le président du parti d’extrême droite Vlaams Belang de « clown ».

Bart De Wever attend également avec intérêt les résultats des votes de l’autre côté de la frontière linguistique. Si PS et Ecolo obtenaient une majorité, la solution sera le confédéralisme, estime-t-il.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Theo Francken brandit la menace du confédéralisme

« Si la Wallonie vote massivement à gauche, le confédéralisme sera mis sur la table », a déclaré dimanche Theo Francken à la sortie des urnes à Linden (Lubbeek). L’ex-secrétaire d’Etat à l’Asile et la migration est tête de liste N-VA à la Chambre en Brabant flamand.

« Je ne pense pas que les flamands ont encore beaucoup d’argent à dépenser pour payer les projets du PS, comme une semaine de quatre jours avec maintien du salaire, les transports gratuits et autres mesures du genre. Parce que l’économie wallonne est trop fragile, l’argent devrait venir de Flandre », s’indigne Theo Francken. Ce dernier considère également les propositions de Groen « impayables ».

Selon lui, il est important que la Flandre forme rapidement une coalition de centre-droite à l’issue du scrutin. « Une politique de gauche serait néfaste pour notre économie, nos emplois, notre sécurité et l’immigration », estime-t-il.

Theo Francken espère que les nationalistes flamands pourront conserver leurs cinq sièges à la Chambre, obtenus en 2014. « Cette année-là, nous avions obtenu 28% des votes et l’Open Vld, avec l’effet Maggie De Block, 25%. Nous verrons où en est cet effet Maggie aujourd’hui. »

Jan Jambon : « Réconcilier gauche wallonne et centre-droit flamand sera un enfer »

Le candidat Premier ministre Jan Jambon (N-VA) qui votait dans son fief de Brasschaat s’est dit confiant au moment de déposer son bulletin dans l’urne. « Si les sondages disent vrai, une majorité de gauche pourrait voir le jour en Wallonie tandis qu’une majorité de centre-droit pourrait émerger en Flandre », a-t-il indiqué à Belga. « Ce qui sera un enfer pour réconcilier cela. »

L’ancien ministre de l’Intérieur a dit avoir « bon espoir » que son parti réalise un bon résultat. « Le retour pendant la campagne a été énorme », poursuit-il. « L’enjeu est également important et les gens ont pu constater que le choix est évident. On peut opter pour le front qui sera formé en Wallonie et qui trouvera peut-être des alliés en Flandre afin de nous imposer des hausses d’impôts, des problèmes de sécurité et des frontières ouvertes. Ou bien, on peut choisir pour une politique flamande de centre-droit capable de bloquer le tsunami de taxes wallon. Il faut attendre maintenant. »

Jan Jambon espère également que la N-VA obtiendra 30 pc des voix. « Je veux voir ce soir le chiffre 3. Je serai alors un homme heureux », explique-t-il. « Deuxièmement, nous regarderons bien sûr quelles sont les coalitions possibles mais nous devons d’abord et avant tout rester le plus grand parti du pays. »

Assita Kanko espère que la N-VA prendra encore de l’ampleur

Assita Kanko, deuxième sur la liste N-VA à l’Europe, a voté vers 10h00 dimanche à Ixelles. « J’espère que nous grandirons encore », a-t-elle déclaré à sa sortie de l’isoloir. « Nous avons fait de notre mieux. » L’ex-conseillière communale MR à Ixelles place la défense du droit des femmes au coeur de ses priorités.

La liste à l’Europe est tirée par Geert Bourgeois. Le parti nationaliste de Bart De Wever compte pas moins de quatre élus qu’il semble en capacité de préserver. Pour la N-VA, qui décrivait Assita Kanko comme son « nouvel atout » à Bruxelles, les résultats des dernières élections communales dans la capitale ont été quelque peu décevants. « Nous devons maintenant être attentifs à ce que l’électeur va dire à Bruxelles », a indiqué la candidate. « Avec Cieltje Van Achter, Karl Vanlouwe et Elias Kartout, nous avons fait de notre mieux pour convaincre l’électeur bruxellois. »

Alexander De Croo : « A la fin, mon crayon n’était plus taillé »

Le vice-Premier et ministre des Finances et de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a accompli dimanche son devoir citoyen à 10h00 à Michelbeke (Flandre-orientale).

Alexander De Croo, qui tire la liste de l’Open Vld à la Chambre dans sa circonscription, a voté en compagnie de son épouse et de ses deux enfants, ainsi que de son père Herman De Croo. « A la fin, mon crayon n’était plus taillé, j’ai donc demandé qu’il soit remplacé pour le suivant. Je suis fidèle à mon principe. Je coche chaque personne sur ma liste car je pense que tout le monde mérite autant mon vote, et après le crayon n’a plus de mine », a raconté le vice-Premier.

Le ministre des Finances se dit confiant des résultats. « J’ai reçu beaucoup de réactions positives ces derniers jours, disant que nous avons mené une campagne positive, sans attaques personnelles ou reproches. Les gens apprécient cela et c’est aussi ce que je veux faire. »

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Elio Di Rupo : « Je mets tous mes espoirs dans l’acte que poseront les citoyens »

Elio Di Rupo a voté à 10h00 dimanche au bureau électoral de l’Hôtel de Ville de Mons. Le président du Parti Socialiste espère un scrutin « du changement ».

Elio Di Rupo s’est exprimé sur le scrutin au sortir du bureau de vote. « On a connu une période de cinq ans difficile et c’est surtout le scrutin du changement », a déclaré le leader du PS, évoquant son état d’esprit positif. « Il y a un certain espoir qui se lève. Est-ce que cet espoir va être marqué par un retour des socialistes, je l’espère. Nous l’espérons tant au fédéral qu’au régional. Mais cela dépend des citoyens, du nombre de voix et de sièges que nous aurons dimanche soir. »

« La question est de savoir si on pourra trouver une coalition qui permettra de former un gouvernement fédéral », a encore indiqué Elio Di Rupo. « Le score de la N-VA sera déterminant, tout va dépendre de son résultat et de l’attitude des autres formations politiques néerlandophones. » Le président du PS a ajouté qu’il se rendrait dimanche dans différents bureaux de vote. « Je vais ensuite me recentrer sur le plan familial avant de me rendre à Bruxelles cet après-midi. »

Jean-Claude Marcourt a voté « pour un changement de la politique menée au Parlement wallon »

Jean-Claude Marcourt, tête de liste régionale pour le PS à Liège, est venu voter en famille à l’école fondamentale Georges Mignon à Liège, dimanche peu après 10h30.

Accompagné de sa femme et ses deux enfants, Jean-Claude Marcourt a indiqué à sa sortie de l’isoloir qu’il considérait ce 26 mai comme un jour décisif. « Il est essentiel de changer la politique menée depuis cinq ans au Parlement fédéral et depuis deux ans au Parlement wallon. Il faut retrouver une majorité plus progressiste et plus occupée par la situation des gens, pour améliorer leur quotidien », a-t-il déclaré.

Zakia Khattabi : « Il faut maintenant penser à l’avenir »

C’est en famille et tout sourire que la co-présidente d’Ecolo Zakia Khattabi a voté dimanche vers 10h15 dans une école communale d’Ixelles. « C’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités », a-t-elle déclaré aux journalistes présents, ajoutant être « tournée vers l’avenir ».

« Il faut maintenant penser à l’avenir. Je garde en tête les objectifs que nous nous sommes donnés avec Patrick (Dupriez, ex-co-président du parti) de faire en sorte de pouvoir peser dans les majorités », a poursuivi Zakia Khattabi.

Selon la co-présidente d’Ecolo, il y a aujourd’hui une « prise de conscience qui fait que les autres partis eux-mêmes ne pourront pas faire comme si les citoyens ne nous envoyaient pas de message ». « Mais c’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités. Nous avons la responsabilité de garantir un accord de majorité le plus intéressant pour nos concitoyens. »

Son collègue de co-présidence, Jean-Marc Nollet, a quant à lui voté peu avant 09h00 à Montigny-le-Tilleul (Hainaut).

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Meyrem Almaci et Kristof Calvo pleins d’espoir (Groen)

La présidente de Groen Meyrem Almaci, tête de liste pour le parlement flamand à Anvers, s’est dite pleine d’espoir dimanche après avoir voté vers 11h20 à Deurne. « Comme le disait Mandela: ‘que vos choix reflètent vos espoirs, pas vos craintes’. J’espère que cela se traduira aujourd’hui dans les urnes », a-t-elle indiqué.

Après le vote, la présidente des Verts flamands a prévu un brunch avec sa famille et des amis. « Je veux rester occupée, car ça va être difficile d’attendre. Mais je suis pleine d’espoir. Nous avons travaillé corps et âmes avec toute l’équipe. Nous pensons que nous pouvons être le ‘moteur vert’, c’est le message que nous avons voulu faire passer. »

Kristof Calvo, tête de liste à la Chambre dans la circonscription d’Anvers, a également voté ce matin à Malines. Le candidat de 32 ans va surtout « tourner en rond » en attendant les résultats des urnes. Ces élections sont le point culminant d’années de travail pour celui qui ne veut pas « revoir cinq ans la même chose ». Après avoir fait les cent pas, Kristof Calvo rejoindra son parti à Bruxelles pour suivre les résultats.

Wouter Beke plaide pour un « centre fort »

Le président du CD&V Wouter Beke, tête de liste du parti à la Chambre dans le Limbourg, a voté en famille dimanche à Bourg-Léopold. « Un centre fort est la meilleure garantie pour éviter les blocages et un pays ingouvernable », a-t-il plaidé.

Avant de voter, Wouter Beke a pris le temps de tondre sa pelouse, ce qui est autorisé le dimanche dans sa commune. Wouter Beke jette un regard satisfait sur la campagne de son parti. « Nous avons insufflé un certain style à la campagne. On peut avoir des divergences mais cela n’empêche pas le respect. »

Maxime Prévot : « J’espère que nous allons faire mentir les sondages »

Le président du cdH et bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, a voté sur le coup de 11h30 à Dave. Il s’est dit confiant, même si les sondages ne sont pas favorables à son parti.

« Je ne doute pas qu’on aura motif à s’enthousiasmer ce soir, car on aura fait mentir les sondages’, a-t-il affirmé. Interrogé sur l’influence que pourraient avoir le départ de Joëlle Milquet, l’inculpation de Dimitri Fourny et la perte de majorité au parlement wallon sur le scrutin, il s’est là aussi montré optimiste. « Je n’ai pas le sentiment que cela aura un impact majeur », a-t-il déclaré. « Ce sera peut-être plus le cas dans les zones concernées, mais on sent un contact extrêmement positif sur le terrain et un vrai enthousiasme par rapport au projet que nous avons porté avec nos tripes. J’espère que les gens voteront bien et voteront humain », a-t-il conclu.

En termes de coalitions, le président du cdH n’a pas souhaité s’avancer, estimant que « le jeu est plus ouvert que jamais ». En revanche, il a rappelé que l’objectif de son parti est bien de « rester une force politique importante dans le paysage francophone » et donc d’intégrer une majorité aux différents niveaux de pouvoir.

René Collin : « L’important, c’est le travail fourni »

Le ministre wallon sortant René Collin a voté dimanche matin à Marche-en-Famenne, en province du Luxembourg où il conduit la liste cdH au Parlement wallon.

René Collin s’est dit serein à l’issue du vote. « C’est toujours un moment un peu particulier », commente-t-il à la sortie de l’isoloir. « C’est l’aboutissement d’une campagne électorale, mais aussi la fin d’une législature. Cinq années menées tambours battant sans que le rythme ne faiblisse jamais. Je suis impatient de voir comment les Luxembourgeois vont apprécier le travail mené tout au long de cette législature. »

Le candidat cdH précise encore que la liste de son parti au Parlement wallon est renouvelée de deux tiers, avec des candidats bien implantés sur le territoire et dotés d’une vision. « Ce qui compte, c’est le travail qu’on a fourni. C’est aux électeurs d’en juger. »

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken espère doubler ses voix

Le président de la formation d’extrême droite Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a voté dimanche matin à Schoten (province d’Anvers) et espère que son parti va « doubler ses voix ».

Tom Van Grieken s’est rendu au bureau de vote avec sa compagne. Le couple allait ensuite prendre un petit-déjeuner avec des voisins, avant de rencontrer des militants et de retrouver ses collègues du parti pour suivre les résultats, a-t-il indiqué à la presse.

Cinq ans après une défaite qui ne lui a laissé que 11 députés, le Vlaams Belang, conforté par un regain aux élections locales d’octobre, compte réaliser ce dimanche la plus forte percée parmi les partis qui se présentent au nord du pays. Si les sondages se confirment, le parti d’extrême droite pourrait remonter à la troisième place du paysage politique flamand, approchant les 15%, alors qu’il était tombé à 5,8% il y a cinq ans.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Raoul Hedebouw : « le plus difficile est d’inciter les gens à venir voter »

Raoul Hedebouw, tête de liste du PTB à Liège pour la Chambre, a voté dimanche matin vers 10h00 à l’école du Thier-à-Liège, sur les hauteurs de la Cité ardente.

Accompagné d’une équipe de collaborateurs, Raoul Hedebouw, qui se veut le représentant d’une politique proche du citoyen, a reçu de nombreux encouragements sur le chemin vers l’isoloir. Les citoyens n’ont pas hésité à lui poser des questions et à exprimer leurs espérances à venir. Ce qui ressort de ces courts échanges est un désir de changement pour un meilleur confort de vie.

« La campagne a été rude, les efforts conséquents et si les équipes ne sont pas mécontentes d’être arrivées au jour J, le stress ne redescendra pas avant ce soir, lorsque les premiers résultats commenceront à tomber », a expliqué à Belga un collaborateur de Raoul Hedebouw. « Le plus difficile n’a pas été d’inciter les gens à voter pour le PTB mais d’inciter les gens à venir voter », a-t-il ajouté.

Raoul Hedebouw semble pour sa part confiant. « Jamais autant de personnes ne nous ont donné un coup de main que pendant cette campagne électorale et nous n’avons jamais eu autant de retours positifs. Nous sommes donc vraiment confiants. On sent qu’il y a cette envie de donner un signal que le social doit être prioritaire, que la politique traditionnelle ne convient plus », a déclaré la tête de liste à la sortie de l’isoloir.

Le président du PVDA (PTB flamand) Peter Mertens « confiant »

Peter Mertens, président du PVDA, pendant flamand du PTB, s’est rendu confiant dans l’isoloir à 09h45 à Anvers.

« La dernière fois, c’était très prenant. Il nous manquait alors un demi pourcent. Mais depuis, nous avons construit des sections solides à Anvers, Malines et en Campine. Nous avons un bon retour dans les quartiers populaires. C’est pourquoi je suis confiant », a-t-il déclaré à sa sortie. En attendant les résultats, Peter Mertens prévoit une promenade le long de l’Escaut.

Charles Michel souriant

Le premier ministre sortant Charles Michel (MR) et sa compagne Amélie Derbaudrenghien, enceinte de leur deuxième enfant, se sont rendus dimanche à 08h30 dans un bureau de vote de Limal (Wavre), dans le Brabant wallon.

Charles Michel est apparu souriant devant la presse à la sortie de l’isoloir. Il est attendu au siège du MR à Bruxelles en soirée pour prononcer un discours.

Willy Borsus : « On voit à quel point le débat est ouvert »

Le ministre-président wallon sortant Willy Borsus a voté dimanche matin à Marche-en-Famenne, en province du Luxembourg, où il conduit la liste MR aux élections régionales.

« Le stress monte », a confié Willy Borsus à la sortie du bureau de vote installé dans les locaux de l’Athénée Royal de Marche-en-Famenne, où il a voté dimanche matin en compagnie de son épouse et de leurs deux filles.

« On voit à quel point le débat est ouvert, combien les possibilités sont nombreuses. On peut avoir un message clair de poursuite du travail mené au niveau wallon ou fédéral. On peut aussi avoir une situation de blocage complet au niveau du pays, et toute une série de situations intermédiaires », analyse le candidat réformateur.

« Demain débutera un travail consistant à rapprocher un certain nombre de partis et de visions, et notre espoir est de pouvoir en être de manière à poursuivre les réformes ». Willy Borsus a exprimé son souhait de reconduire une coalition avec le cdH, « ou à défaut de pouvoir le faire, parce que les chiffres sont très serrés, être le socle d’une future coalition qui poursuivrait les réformes. »

Maggie De Block : « C’était dfférent »

Maggie De Block, tête de liste Open Vld à la Chambre en Brabant flamand, a voté dimanche vers 11h45 en compagnie de son époux à Merchtem (Brabant flamand).

« C’était différent. La campagne a commencé plus tard et était plus numérique », a commenté la ministre de la Santé, des Affaires sociales et de l’Asile et la migration à son arrivée au bureau de vote, sous les applaudissements.

Samedi, la ministre a encore diffusé une vidéo en réponse à une autre de Theo Francken. Celui qui tire la liste N-VA à la Chambre en Brabant flamand y présentait les différentes coalition possibles avec des M&M’s. « J’ai regardé cette vidéo et j’ai eu une idée: ‘cela serait marrant de mettre en bouche un M&M’s jaune' », ce qu’elle fait donc dans sa vidéo. Maggie De Block ne fait pas de son vote un secret. « J’ai colorié les ronds de toutes les personnes sur notre liste, pour les remercier. »

Bart De Wever exprime des regrets

Le président des nationalistes flamands Bart De Wever a voté dimanche à Deurne (Anvers), accompagné d’une présence massive de médias belges et internationaux.

Le dirigeant de la N-VA a confié à son arrivée qu’il regrettait certaines déclarations qu’il a pu faire pendant la campagne, comme lorsqu’il a qualifié Groen de « prulpartij » (« parti de pacotille ») ou traité le président du parti d’extrême droite Vlaams Belang de « clown ».

Bart De Wever attend également avec intérêt les résultats des votes de l’autre côté de la frontière linguistique. Si PS et Ecolo obtenaient une majorité, la solution sera le confédéralisme, estime-t-il.

Elections : ce qu'ont dit les politiques à la sortie des urnes
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Theo Francken brandit la menace du confédéralisme

« Si la Wallonie vote massivement à gauche, le confédéralisme sera mis sur la table », a déclaré dimanche Theo Francken à la sortie des urnes à Linden (Lubbeek). L’ex-secrétaire d’Etat à l’Asile et la migration est tête de liste N-VA à la Chambre en Brabant flamand.

« Je ne pense pas que les flamands ont encore beaucoup d’argent à dépenser pour payer les projets du PS, comme une semaine de quatre jours avec maintien du salaire, les transports gratuits et autres mesures du genre. Parce que l’économie wallonne est trop fragile, l’argent devrait venir de Flandre », s’indigne Theo Francken. Ce dernier considère également les propositions de Groen « impayables ».

Selon lui, il est important que la Flandre forme rapidement une coalition de centre-droite à l’issue du scrutin. « Une politique de gauche serait néfaste pour notre économie, nos emplois, notre sécurité et l’immigration », estime-t-il.

Theo Francken espère que les nationalistes flamands pourront conserver leurs cinq sièges à la Chambre, obtenus en 2014. « Cette année-là, nous avions obtenu 28% des votes et l’Open Vld, avec l’effet Maggie De Block, 25%. Nous verrons où en est cet effet Maggie aujourd’hui. »

Jan Jambon : « Réconcilier gauche wallonne et centre-droit flamand sera un enfer »

Le candidat Premier ministre Jan Jambon (N-VA) qui votait dans son fief de Brasschaat s’est dit confiant au moment de déposer son bulletin dans l’urne. « Si les sondages disent vrai, une majorité de gauche pourrait voir le jour en Wallonie tandis qu’une majorité de centre-droit pourrait émerger en Flandre », a-t-il indiqué à Belga. « Ce qui sera un enfer pour réconcilier cela. »

L’ancien ministre de l’Intérieur a dit avoir « bon espoir » que son parti réalise un bon résultat. « Le retour pendant la campagne a été énorme », poursuit-il. « L’enjeu est également important et les gens ont pu constater que le choix est évident. On peut opter pour le front qui sera formé en Wallonie et qui trouvera peut-être des alliés en Flandre afin de nous imposer des hausses d’impôts, des problèmes de sécurité et des frontières ouvertes. Ou bien, on peut choisir pour une politique flamande de centre-droit capable de bloquer le tsunami de taxes wallon. Il faut attendre maintenant. »

Jan Jambon espère également que la N-VA obtiendra 30 pc des voix. « Je veux voir ce soir le chiffre 3. Je serai alors un homme heureux », explique-t-il. « Deuxièmement, nous regarderons bien sûr quelles sont les coalitions possibles mais nous devons d’abord et avant tout rester le plus grand parti du pays. »

Assita Kanko espère que la N-VA prendra encore de l’ampleur

Assita Kanko, deuxième sur la liste N-VA à l’Europe, a voté vers 10h00 dimanche à Ixelles. « J’espère que nous grandirons encore », a-t-elle déclaré à sa sortie de l’isoloir. « Nous avons fait de notre mieux. » L’ex-conseillière communale MR à Ixelles place la défense du droit des femmes au coeur de ses priorités.

La liste à l’Europe est tirée par Geert Bourgeois. Le parti nationaliste de Bart De Wever compte pas moins de quatre élus qu’il semble en capacité de préserver. Pour la N-VA, qui décrivait Assita Kanko comme son « nouvel atout » à Bruxelles, les résultats des dernières élections communales dans la capitale ont été quelque peu décevants. « Nous devons maintenant être attentifs à ce que l’électeur va dire à Bruxelles », a indiqué la candidate. « Avec Cieltje Van Achter, Karl Vanlouwe et Elias Kartout, nous avons fait de notre mieux pour convaincre l’électeur bruxellois. »

Alexander De Croo : « A la fin, mon crayon n’était plus taillé »

Le vice-Premier et ministre des Finances et de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a accompli dimanche son devoir citoyen à 10h00 à Michelbeke (Flandre-orientale).

Alexander De Croo, qui tire la liste de l’Open Vld à la Chambre dans sa circonscription, a voté en compagnie de son épouse et de ses deux enfants, ainsi que de son père Herman De Croo. « A la fin, mon crayon n’était plus taillé, j’ai donc demandé qu’il soit remplacé pour le suivant. Je suis fidèle à mon principe. Je coche chaque personne sur ma liste car je pense que tout le monde mérite autant mon vote, et après le crayon n’a plus de mine », a raconté le vice-Premier.

Le ministre des Finances se dit confiant des résultats. « J’ai reçu beaucoup de réactions positives ces derniers jours, disant que nous avons mené une campagne positive, sans attaques personnelles ou reproches. Les gens apprécient cela et c’est aussi ce que je veux faire. »

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Elio Di Rupo : « Je mets tous mes espoirs dans l’acte que poseront les citoyens »

Elio Di Rupo a voté à 10h00 dimanche au bureau électoral de l’Hôtel de Ville de Mons. Le président du Parti Socialiste espère un scrutin « du changement ».

Elio Di Rupo s’est exprimé sur le scrutin au sortir du bureau de vote. « On a connu une période de cinq ans difficile et c’est surtout le scrutin du changement », a déclaré le leader du PS, évoquant son état d’esprit positif. « Il y a un certain espoir qui se lève. Est-ce que cet espoir va être marqué par un retour des socialistes, je l’espère. Nous l’espérons tant au fédéral qu’au régional. Mais cela dépend des citoyens, du nombre de voix et de sièges que nous aurons dimanche soir. »

« La question est de savoir si on pourra trouver une coalition qui permettra de former un gouvernement fédéral », a encore indiqué Elio Di Rupo. « Le score de la N-VA sera déterminant, tout va dépendre de son résultat et de l’attitude des autres formations politiques néerlandophones. » Le président du PS a ajouté qu’il se rendrait dimanche dans différents bureaux de vote. « Je vais ensuite me recentrer sur le plan familial avant de me rendre à Bruxelles cet après-midi. »

Jean-Claude Marcourt a voté « pour un changement de la politique menée au Parlement wallon »

Jean-Claude Marcourt, tête de liste régionale pour le PS à Liège, est venu voter en famille à l’école fondamentale Georges Mignon à Liège, dimanche peu après 10h30.

Accompagné de sa femme et ses deux enfants, Jean-Claude Marcourt a indiqué à sa sortie de l’isoloir qu’il considérait ce 26 mai comme un jour décisif. « Il est essentiel de changer la politique menée depuis cinq ans au Parlement fédéral et depuis deux ans au Parlement wallon. Il faut retrouver une majorité plus progressiste et plus occupée par la situation des gens, pour améliorer leur quotidien », a-t-il déclaré.

Zakia Khattabi : « Il faut maintenant penser à l’avenir »

C’est en famille et tout sourire que la co-présidente d’Ecolo Zakia Khattabi a voté dimanche vers 10h15 dans une école communale d’Ixelles. « C’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités », a-t-elle déclaré aux journalistes présents, ajoutant être « tournée vers l’avenir ».

« Il faut maintenant penser à l’avenir. Je garde en tête les objectifs que nous nous sommes donnés avec Patrick (Dupriez, ex-co-président du parti) de faire en sorte de pouvoir peser dans les majorités », a poursuivi Zakia Khattabi.

Selon la co-présidente d’Ecolo, il y a aujourd’hui une « prise de conscience qui fait que les autres partis eux-mêmes ne pourront pas faire comme si les citoyens ne nous envoyaient pas de message ». « Mais c’est clair qu’il va falloir rétablir un minimum de confiance si on veut construire tous ensemble les prochaines majorités. Nous avons la responsabilité de garantir un accord de majorité le plus intéressant pour nos concitoyens. »

Son collègue de co-présidence, Jean-Marc Nollet, a quant à lui voté peu avant 09h00 à Montigny-le-Tilleul (Hainaut).

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Meyrem Almaci et Kristof Calvo pleins d’espoir (Groen)

La présidente de Groen Meyrem Almaci, tête de liste pour le parlement flamand à Anvers, s’est dite pleine d’espoir dimanche après avoir voté vers 11h20 à Deurne. « Comme le disait Mandela: ‘que vos choix reflètent vos espoirs, pas vos craintes’. J’espère que cela se traduira aujourd’hui dans les urnes », a-t-elle indiqué.

Après le vote, la présidente des Verts flamands a prévu un brunch avec sa famille et des amis. « Je veux rester occupée, car ça va être difficile d’attendre. Mais je suis pleine d’espoir. Nous avons travaillé corps et âmes avec toute l’équipe. Nous pensons que nous pouvons être le ‘moteur vert’, c’est le message que nous avons voulu faire passer. »

Kristof Calvo, tête de liste à la Chambre dans la circonscription d’Anvers, a également voté ce matin à Malines. Le candidat de 32 ans va surtout « tourner en rond » en attendant les résultats des urnes. Ces élections sont le point culminant d’années de travail pour celui qui ne veut pas « revoir cinq ans la même chose ». Après avoir fait les cent pas, Kristof Calvo rejoindra son parti à Bruxelles pour suivre les résultats.

Wouter Beke plaide pour un « centre fort »

Le président du CD&V Wouter Beke, tête de liste du parti à la Chambre dans le Limbourg, a voté en famille dimanche à Bourg-Léopold. « Un centre fort est la meilleure garantie pour éviter les blocages et un pays ingouvernable », a-t-il plaidé.

Avant de voter, Wouter Beke a pris le temps de tondre sa pelouse, ce qui est autorisé le dimanche dans sa commune. Wouter Beke jette un regard satisfait sur la campagne de son parti. « Nous avons insufflé un certain style à la campagne. On peut avoir des divergences mais cela n’empêche pas le respect. »

Maxime Prévot : « J’espère que nous allons faire mentir les sondages »

Le président du cdH et bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, a voté sur le coup de 11h30 à Dave. Il s’est dit confiant, même si les sondages ne sont pas favorables à son parti.

« Je ne doute pas qu’on aura motif à s’enthousiasmer ce soir, car on aura fait mentir les sondages’, a-t-il affirmé. Interrogé sur l’influence que pourraient avoir le départ de Joëlle Milquet, l’inculpation de Dimitri Fourny et la perte de majorité au parlement wallon sur le scrutin, il s’est là aussi montré optimiste. « Je n’ai pas le sentiment que cela aura un impact majeur », a-t-il déclaré. « Ce sera peut-être plus le cas dans les zones concernées, mais on sent un contact extrêmement positif sur le terrain et un vrai enthousiasme par rapport au projet que nous avons porté avec nos tripes. J’espère que les gens voteront bien et voteront humain », a-t-il conclu.

En termes de coalitions, le président du cdH n’a pas souhaité s’avancer, estimant que « le jeu est plus ouvert que jamais ». En revanche, il a rappelé que l’objectif de son parti est bien de « rester une force politique importante dans le paysage francophone » et donc d’intégrer une majorité aux différents niveaux de pouvoir.

René Collin : « L’important, c’est le travail fourni »

Le ministre wallon sortant René Collin a voté dimanche matin à Marche-en-Famenne, en province du Luxembourg où il conduit la liste cdH au Parlement wallon.

René Collin s’est dit serein à l’issue du vote. « C’est toujours un moment un peu particulier », commente-t-il à la sortie de l’isoloir. « C’est l’aboutissement d’une campagne électorale, mais aussi la fin d’une législature. Cinq années menées tambours battant sans que le rythme ne faiblisse jamais. Je suis impatient de voir comment les Luxembourgeois vont apprécier le travail mené tout au long de cette législature. »

Le candidat cdH précise encore que la liste de son parti au Parlement wallon est renouvelée de deux tiers, avec des candidats bien implantés sur le territoire et dotés d’une vision. « Ce qui compte, c’est le travail qu’on a fourni. C’est aux électeurs d’en juger. »

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken espère doubler ses voix

Le président de la formation d’extrême droite Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a voté dimanche matin à Schoten (province d’Anvers) et espère que son parti va « doubler ses voix ».

Tom Van Grieken s’est rendu au bureau de vote avec sa compagne. Le couple allait ensuite prendre un petit-déjeuner avec des voisins, avant de rencontrer des militants et de retrouver ses collègues du parti pour suivre les résultats, a-t-il indiqué à la presse.

Cinq ans après une défaite qui ne lui a laissé que 11 députés, le Vlaams Belang, conforté par un regain aux élections locales d’octobre, compte réaliser ce dimanche la plus forte percée parmi les partis qui se présentent au nord du pays. Si les sondages se confirment, le parti d’extrême droite pourrait remonter à la troisième place du paysage politique flamand, approchant les 15%, alors qu’il était tombé à 5,8% il y a cinq ans.

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Raoul Hedebouw : « le plus difficile est d’inciter les gens à venir voter »

Raoul Hedebouw, tête de liste du PTB à Liège pour la Chambre, a voté dimanche matin vers 10h00 à l’école du Thier-à-Liège, sur les hauteurs de la Cité ardente.

Accompagné d’une équipe de collaborateurs, Raoul Hedebouw, qui se veut le représentant d’une politique proche du citoyen, a reçu de nombreux encouragements sur le chemin vers l’isoloir. Les citoyens n’ont pas hésité à lui poser des questions et à exprimer leurs espérances à venir. Ce qui ressort de ces courts échanges est un désir de changement pour un meilleur confort de vie.

« La campagne a été rude, les efforts conséquents et si les équipes ne sont pas mécontentes d’être arrivées au jour J, le stress ne redescendra pas avant ce soir, lorsque les premiers résultats commenceront à tomber », a expliqué à Belga un collaborateur de Raoul Hedebouw. « Le plus difficile n’a pas été d’inciter les gens à voter pour le PTB mais d’inciter les gens à venir voter », a-t-il ajouté.

Raoul Hedebouw semble pour sa part confiant. « Jamais autant de personnes ne nous ont donné un coup de main que pendant cette campagne électorale et nous n’avons jamais eu autant de retours positifs. Nous sommes donc vraiment confiants. On sent qu’il y a cette envie de donner un signal que le social doit être prioritaire, que la politique traditionnelle ne convient plus », a déclaré la tête de liste à la sortie de l’isoloir.

Le président du PVDA (PTB flamand) Peter Mertens « confiant »

Peter Mertens, président du PVDA, pendant flamand du PTB, s’est rendu confiant dans l’isoloir à 09h45 à Anvers.

« La dernière fois, c’était très prenant. Il nous manquait alors un demi pourcent. Mais depuis, nous avons construit des sections solides à Anvers, Malines et en Campine. Nous avons un bon retour dans les quartiers populaires. C’est pourquoi je suis confiant », a-t-il déclaré à sa sortie. En attendant les résultats, Peter Mertens prévoit une promenade le long de l’Escaut.

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