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Du 14 au 23 février, Doel 1 et 2 seront scrutées par des experts de l’AIEA

Des experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) procèderont à un examen des réacteurs de Doel 1 et 2 du 14 au 23 février dans le cadre du projet d’exploitation à long terme jusqu’en 2025 de ces deux centrales.

Cette procédure, appelée mission Salto (Safety Aspects of Long Term Operation), a été demandée par l’AFCN, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire. Une mission SALTO (Safety Aspects of Long Term Operation), comme l’explique l’AFCN sur son site, est un service fourni par l’AIEA à ses états membres souhaitant soumettre l’exploitation à long terme (Long Term Operation ou LTO) de leurs réacteurs nucléaires à une revue des pairs internationale.

La politique nucléaire a connu, au cours de la dernière décennie, quelques courbes variables, et même rentrantes au fil des gouvernements successifs lorsqu’il s’agissait de se prononcer sur l’avenir du parc nucléaire belge, qu’il s’agisse de sa durée de vie ou de son état de fonctionnement et de sa sécurisation.

En 2003, le gouvernement avait décidé que les plus anciens réacteurs nucléaires dans notre pays, parmi lesquels figuraient bien entendu Doel 1 et Doel 2 seraient mis hors de fonction en 2015.

Cette décision fut modifiée, ou plutôt annulée, en 2009, et les centrales autorisées à prolonger leur vie de dix ans. En décembre 2013, le gouvernement décidait que Doel 1 et Doel 2 seraient tout de même éteintes en 2015 et que seule Tihange 1 poursuivrait son office au cours des dix années à venir. Mais, en novembre 2015, le gouvernement concluait un accord avec Engie Electrabel en vue de poursuivre l’exploitation de Doel 1 et Doel 2 pendant dix ans, jusqu’en 2025. Une mission Salto a déjà eu lieu au mois de février 2016. Il s’agissait d’un examen préparatoire organisé à la demande du gouvernement belge et de l’AFCN.

Durant la réunion de clôture de cette mission, les membres de l’équipe de l’AIEA avaient indiqué qu' »Electrabel a progressé de façon considérable depuis le début du projet LTO et que les installations sont en bon état. L’approche actuelle et les travaux préparatoires menés par Electrabel sont dans la lignée des standards de sûreté de l’AIEA et des pratiques internationales ».

Les experts ajoutaient qu’ils avaient par ailleurs identifié quelques point d’amélioration. Et qu’Electrabel « dispose maintenant d’un an jusqu’à la mission SALTO proprement dite, qui aura lieu en février 2017, pour s’atteler à la mise en oeuvre de ces points d’amélioration » en question. La réunion de clôture de la mission à venir, le 23 février, permettra de savoir si Engie Electrabel a pu mener à bien cette tâche.

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