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Di Rupo: « Le PS ne négociera pas le confédéralisme. C’est non! « 

Le président du Parti socialiste Elio Di Rupo affirme que son parti « ne négociera pas le confédéralisme ». « Notre volonté c’est de ne pas gouverner avec la N-VA, un parti qui n’a aucun intérêt pour l’Etat », assure-t-il dans un entretien accordé à L’Echo samedi.

« Le confédéralisme, ça veut dire qu’on a quasiment plus de pays. Il y a deux ciments à la Belgique. Il y a d’abord le sentiment d’appartenance à la Belgique, je pense qu’il est majoritaire tant côté francophone que côté flamand. Les gens sont fiers d’être Belges. En marge de cette dimension affective, on a un second ciment qui est la sécurité sociale. Cette dimension, cette solidarité entre un Nord aisé et un Sud qui a des difficultés, si vous scindez cela, le pays éclate », poursuit le socialiste qui déplore que ce scénario soit « le rêve » de la N-VA.

L’attitude du CD&V et de l’Open Vld déterminante

Fatigué des « hypothèses qui circulent », le président du PS compte observer ce que feront les autres partis flamands: « vont-ils encore s’associer à la N-VA ou pas? Beaucoup va dépendre de l’attitude du CD&V et de l’Open Vld », pointe le Montois.

« C’est aux Flamands à s’exprimer », lance-t-il. Il balaie l’idée de tendances régionalistes au sein du Parti Socialiste. « Nous ne voulons pas du confédéralisme, c’est seulement l’imagination de De Wever qui pense cela. Personne au PS ne plaide pour négocier le confédéralisme », assure-t-il.

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