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Des voyageurs résignés: « La grève d’Aviapartner et celle de Ryanair forment un cocktail mortel »

Les voyageurs bloqués à l’aéroport de Bruxelles-National en raison de la grève des bagagistes d’Aviapartner sont de plus en plus résignés au troisième jour du mouvement.

« La grève chez Aviapartner ajoutée à celle de Ryanair forme un cocktail mortel », commente l’un de ses voyageurs croisés samedi dans le hall 2 des départs, transfromé en dortoir en raison du mouvement de grève.

Pour la deuxième nuit consécutive, l’aéroport a pris en charge les voyageurs affectés. Quarante personnes ont ainsi dormi la nuit de vendredi à samedi sur des lits de camp installés dans le hall 2.

Samedi matin, ceux-ci ont reçu des petits pains et de l’eau. Le nombre de vols aériens samedi est entre-temps passé à 130, sur un chiffre global de 550 vols prévus aujourd’hui. Si certains voyageurs ne cachent pas leur frustration, la majorité d’entre eux sont plutôt résignés.

« Le personnel d’Aviapartner a le droit de faire grève »

« Nous ne sommes pas fâchés. Le personnel d’Aviapartner a le droit de faire grève. C’est leur dernière arme », estiment plusieurs voyageurs. « Nous ne nous considérons pas comme des victimes ». L’appel lancé par les gestionnaires de Brussels Airport invitant les voyageurs à ne pas se rendre à l’aéroport n’a eu qu’un effet partiel. Les différents comptoirs d’information de l’aéroport ou des compagnies n’étaient samedi pas plus calmes que vendredi.

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