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Des projections sur le Cabinet Francken appellent à systématiser les visas humanitaires

D’immenses images animées de bombardements et de bateaux en détresse ont été projetées, jeudi vers 17h30, sur la façade du Cabinet du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken, rue de la Loi à Bruxelles.

Par cette action, les organisations Amnesty International, CIRÉ (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) et Vluchtelingenwerk Vlaanderen demandent au gouvernement de mettre en place des voies d’accès sûres et légales pour les personnes qui fuient les conflits et les persécutions.

La question de la délivrance ou du refus de visas humanitaires a été mise en avant par les associations. Elle relèvent que des visas sont accordés aux étudiants et à certains travailleurs, mais pas aux personnes qui fuient la guerre ou des persécutions. Ces dernières sont obligées de prendre des routes dangereuses avec des passeurs pour demander le statut de réfugié une fois arrivées illégalement sur le territoire.

En 2016, 4.271 personnes sont mortes ou ont disparu en mer. Les pays peuvent octroyer un visa humanitaire dans des circonstances particulières et pour des raisons humanitaires. Les associations appellent la Belgique à en délivrer davantage, afin de développer une réelle politique qui ferait figure d’exemple au niveau européen. Instituer cette pratique permettrait, selon elles, de déployer un moyen légal et sûr de fuir la guerre et en conséquence de sauver des vies. Elles assurent que la mise en place d’une véritable politique d’octroi de visas humanitaires n’ouvrirait pas la voie à un afflux incontrôlé de réfugiés, étant donné que l’Etat pourrait définir des conditions d’accès.

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