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Des médicaments dix fois plus chers qu’aux Pays-Bas

Dès le 1er mai, les pharmaciens seront obligés de délivrer les antibiotiques et les antimycosiques les moins chers, avec pour objectif une économie de 22 millions d’euros. Une mesure insuffisante pour les experts en matière de santé du Parti du travail de Belgique (PTB), qui estiment qu’une économie de 103 millions supplémentaires aurait été possible si la mesure avait été aussi appliquée, comme prévu initialement, aux antiacides, rapportent mardi Le Soir et De Standaard.

Les experts du PTB, le Dr Dirk Van Duppen et le Dr Sofie Merckx, avancent l’exemple du modèle Kiwi appliqué aux Pays-Bas pour expliquer leur calcul. Les Néerlandais ont en effet obtenu des baisses drastiques du prix des médicaments en optant pour des appels d’offres publics, au terme desquels seules les spécialités les moins chères (dans une fourchette de 5%) sont remboursées.

Résultat: pour les réducteurs d’acidité, les prix sont dix fois inférieurs aux tarifs belges. Pour les antibiotiques et les antifongiques, les écarts de prix sont moins importants mais restent systématiquement plus favorables aux Pays-Bas.Les médecins craignent, comme les pharmaciens, que le nouveau dispositif, avec sa révision mensuelle des spécialités remboursées, entraîne des difficultés de gestion des stocks et d’approvisionnement.

LeVif.be avec Belga

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