© Belga / AFP

Des communes envisagent d’aller en recours contre le « train à voile »

Le permis octroyé pour le « train à voile », projet de parc de 25 éoliennes le long de la E40 à cheval sur la frontière linguistique, ne plaît pas aux communes concernées, rapporte l’Avenir.

Certaines communes sont en effet prêtes à saisir le Conseil d’État. Le dossier financé par Electrabel, Infrabel et des communes flamandes a connu une avancée significative la semaine dernière avec l’octroi du permis par le ministre Henry pour les 9 éoliennes situées sur le territoire wallon. La Flandre avait déjà octroyé son permis il y a quelques mois.

Cependant, le projet ne plaît plus à certaines communes concernées. C’est le cas de Lincent, qui était a priori favorable au projet éolien. « On va certainement saisir le Conseil d’État », explique le bourgmestre Olivier Winnen. « On était a priori d’accord pour 3 éoliennes et là le permis en prévoit 5. Deux posent problème car elles seront trop proches des maisons de Pellaines ou Lincent ».

Hannut, qui à l’origine était pourtant partie prenante au projet au même titre que des communes flamandes, n’est pas en reste. Même si le député-bourgmestre hannutois Hervé Jamar préfère analyser le dossier avant de prendre position, il ne cache pas une certaine déception, pour ne pas dire irritation: « En restant neutre par rapport aux éoliennes, j’ai l’impression avec cette délivrance de permis qu’on a lâché le TGV entre Noël et Nouvel An. Elia, Electrabel et Infrabel ont fait un communiqué comme si tout était déjà ok mais on a toujours 60 jours pour aller en recours ».

LeVif.be, avec Belga.

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