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Dernier jour pour faire connaître ses choix d’école

Le Vif

Les parents d’enfants qui entreront en 1re secondaire en septembre prochain n’ont plus que ce vendredi pour faire connaître leurs choix d’écoles.

Lancée il y a trois semaines, la traditionnelle procédure d’inscription prend en effet fin ce 1er mars. Il reste donc quelques heures aux parents pour déposer le formulaire unique d’inscription (FUI) prévu à cet effet dans l’école de leur premier choix. Le fait de déposer ce formulaire au dernier jour n’aura toutefois pas d’effet négatif sur le traitement de la demande, la chronologie des dépôts n’a aucune importance durant ces trois semaines.

Sur ce formulaire, les parents sont invités à indiquer leur première préférence d’école pour la rentrée 2019, ainsi que leurs choix suivants si l’école convoitée devait être complète. Ils peuvent y indiquer jusqu’à dix écoles de leur choix. Nouveauté cette année: seul le 1er choix doit obligatoirement figurer sur le FUI déposé. Les choix subsidiaires peuvent, eux, être encodés via une application spécialement développée par l’administration de l’enseignement. Cette application leur permettra aussi de suivre l’évolution en ligne de leur position en liste d’attente.

Ils devraient aussi obtenir par ce biais une réponse plus rapide de la Commission inter réseaux des inscriptions (CIRI). Au terme de cette période de trois semaines, un classement des demandes sera réalisé pour les écoles où les demandes d’inscription sont supérieures à 102% du nombre de places disponibles. L’attribution des places dans les écoles les plus convoitées est réalisée sur base d’une série de critères, géographiques notamment, tels que la distance domicile-école, la distance entre l’école convoitée et l’école primaire fréquentée, etc. Les écoles sont de leur côté tenues de réserver un quota de places au profit d’élèves moins favorisés, dits à « indice socio-économique faible » (ISEF).

Introduite en 2010, cette procédure d’inscription a permis d’objectiver pour tous la procédure, mais non sans écueil. L’an dernier, le nombre d’enfants n’ayant pas trouvé de place dans l’établissement de leur choix -les « sans école », comme ils ont été rebaptisés- n’avait jamais été aussi important. Pour la rentrée prochaine, la situation devrait être toutefois moins tendue. Quatre nouvelles écoles secondaires ouvriront en effet leurs portes à Bruxelles (Evere, Anderlecht, Forest et Haren), ce qui devrait permettre de faire diminuer la tension liée à la démographie, particulièrement forte dans la capitale.

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