Un dépistage "rapide" qui s'avère bien lent et engendre de nombreuses contrariétés. © BELGAIMAGE

Dépistage à Brussels Airport: rififi entre la direction et le médiateur

Le Vif

Les esprits s’échauffent à Bruxelles National. Depuis le week-end dernier, des voyageurs en partance pour l’étranger, dont le pays de destination exige un test-Covid négatif réalisé dans les 72 heures avant le décollage, sont contraints de reporter leur vol faute d’avoir reçu à temps le résultat.

Partenaire de l’aéroport, le centre de dépistage « rapide » installé à la mi-septembre à l’extérieur du terminal est débordé par l’afflux d’échantillons à analyser. Ce laboratoire mobile est géré par Ecolog, spécialiste allemand de la logistique, en partenariat avec le courtraisien Van Poucke-Eurofins, spécialisé dans la recherche en laboratoire. Ses résultats, livrés normalement dans les 24 heures, se font attendre jusqu’à 48 heures, reconnaît l’aéroport, qui suggère aux passagers de prendre contact avec les compagnies aériennes concernées pour trouver une solution.

Dans les files de Zaventem, des passagers mécontents, qui ont déboursé en vain 135 euros par personne pour obtenir un résultat rapide, ont déploré le manque de communication du personnel de Brussels Airport, non joignable. Certains se sont plaints au service de médiation fédéral pour l’aéroport, qui se dit compétent pour les plaintes des passagers. Ce que conteste la direction de la société privée Brussels Airport: « Elle estime que notre service « complique inutilement la tâche des autorités aéroportuaires » et que toute action pour prévenir la pandémie ne concerne personne d’autre qu’elle », s’indigne le médiateur.

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