DéFI déplore de ne pas avoir été associé par Bplus au « Pacte pour la Belgique »

Le parti DéFI a déploré ne pas avoir été associé par le mouvement Bplus à son initiative visant à faire adhérer des formations politiques à un « Pacte pour la Belgique« .

« C’est totalement méconnaître DéFI, sa politique, ses idées, son programme et sa loyauté fédérale, ce qui a été démontré à de nombreuses reprises », a réagi le nouveau président du parti, François De Smet.

Bplus est un mouvement plaidant pour une Belgique fédérale et renouvelée. Ces derniers mois, il a élaboré un pacte contenant huit principes qui devraient à ses yeux servir de point de départ à toute réforme future de l’État.

Le texte suggère entre autres de « promouvoir la connaissance et l’apprentissage des autres langues nationales », invite à penser la structure de l’Etat dans « une perspective à long terme » ou encore précise que la « refédéralisation de certaines compétences n’est pas un tabou ».

Bplus a envoyé son texte aux présidents de tous les partis politiques qui ont des représentants au parlement, à l’exception de Défi, du Vlaams Belang et de la N-VA.

« DéFI ne peut qu’être choqué d’être assimilé aux deux partis séparatistes et liberticides qu’il combat quotidiennement, notamment à la Chambre, à savoir la N-VA et le Vlaams Belang », a souligné M. De Smet.

« Dans le passé, DéFI est le seul parti à s’être opposé à des réformes de l’Etat aussi coûteuses qu’inefficaces », a-t-il ajouté, tout en précisant que sa formation avait plaidé durant la campagne pour une pause institutionnelle et une évaluation des différentes réformes de l’Etat.

Interrogé par Belga, le secrétaire de Bplus, Jacques Defrance, a déclaré que des contacts devraient prochainement être pris avec DéFI. Il a précisé que le mouvement n’avait pas eu le temps de proposer l’initiative à M. De Smet, élu à la présidence de son parti le 1er décembre.

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