De Wever

De Wever veut forcer la fusion de communes mais ne reçoit pas le soutien des intéressées

Le formateur flamand, Bart De Wever (N-VA), veut renforcer le mouvement de fusion de communes initié sous la précédente législature flamande. Il a dès lors inscrit dans la note soumise à différents partis un mécanisme de sanction financière pour pousser plus de communes à se lancer dans l’opération.

Durant les cinq années écoulées, le gouvernement Bourgeois a misé sur un cadre attractif pour la fusion. Quinze communes seulement ont répondu à l’appel.

La sanction pourrait prendre plusieurs formes: par la dotation du fonds des communes ou par certains subsides accordés par le gouvernement flamand, par exemple en les conditionnant à un nombre minimal d’habitants.

L’Union flamande des villes et communes (VVSG) n’y est pas favorable. La fusion des communes n’est pas la solution qui va régler tous les problèmes, fait-elle remarquer.

A ses yeux, imposer des sanctions irait un pas trop loin. Le processus doit venir de la base, estime-t-elle, et non être subi.

Dans les rangs politiques, le député Hendrik Bogaert (CD&V) a rejeté l’initiative. « Ne réparez pas ce qui n’est pas cassé », a-t-il dit.

Selon lui, prévoir une sanction reviendrait à pénaliser la bonne gestion de nombreuses communes et le dynamisme des bourgmestres et de leurs équipes.

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