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De Wever conjure Di Rupo à lancer une réforme vers le confédéralisme

« Nous avons atteint un point de non-retour. Ceci est un jour historique ». C’est sur ces mots lourds de sens que Bart De Wever a commencé son premier discours post élections avant de conjurer Elio Di Rupo de lancer, sans attendre, une réforme vers le confédéralisme.

« La N-VA a obtenu la plus grande victoire électorale depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ce que nous avons fait aujourd’hui n’est rien d’autre qu’un moment charnière dans l’histoire. Anvers est à tout le monde, mais aujourd’hui elle est surtout à nous ».

De façon surprenante il a préféré ouvrir son discours sur une diatribe à portée nationale avant de prononcer un seul mot sur Anvers. Dans un message adressé à Elio Di Rupo, il a incité le Premier à « prendre ses responsabilités et à lancer, avec la N-VA, une réforme de la Belgique vers le confédéralisme. Votre gouvernement de taxeurs sans majorité en Flandre n’est pas soutenu par les Flamands. Donnez aux Flamands l’indépendance à laquelle ils ont droit « .

« La N-VA n’est plus un géant aux pieds d’argile. Nous sommes le parti le plus populaire, de la rue de la loi à la rue du village. Les Flamands ont choisi le changement. Nous voulons représenter les Flamands à chaque niveau.  »

À propos d’éventuelles coalitions, Bart De Wever n’a encore rien dévoilé. « J »ai eu Patrick Janssens au téléphone et je l’ai remercié pour tout ce qu’il avait fait pour cette ville. Amis et ennemis reconnaissent la qualité de son travail. Vous connaissez tous la chanson Il est difficile de rester modeste ; nous allons essayer, mais cela va être difficile. Je suis si fier de mon parti et de vous tous. Merci. Ensemble nous avons fait un long chemin. Nous avons réalisé ce que d’aucuns pensaient impossible. Le temps des bourgmestres rouges, qui dure depuis la Deuxième Guerre mondiale est révolu. Cette ville était depuis 20 ans la patrie de l’extrême droite. Ce temps est terminé.

« Maintenant commence le chemin vers la cohabitation. Je vais inviter les autres partis et voir ce qui est possible. Ce sont des soucis pour demain. Maintenant c’est l’heure de la fête. Je vais de ce pas me rendre à l’Hôtel de Ville pour réclamer ma victoire. »

LeVif.be

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