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CRIOC : Huytebroeck place Vande Lanotte devant ses responsabilités

La ministre bruxelloise de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck, attend que le ministre de l’Economie et des Consommateurs, Johan Vande Lanotte, mène une véritable enquête sur les méthodes de gestion en vigueur au Crioc. « En fonction du résultat de cette enquête, nous aviserons sur la suite à donner aux partenariats conclus avec le Crioc », dit-elle.

Le cabinet bruxellois de l’Environnement confie des missions au Crioc depuis dix ans environ. Jusqu’à l’année dernière, cette mission était dévolue au Crioc en échange d’une subvention de 65 000 euros, soit 20 000 pour la partie concernant les études, et 45 000 pour les campagnes d’informations, dans le cadre de l’Observatoire bruxellois de la consommation durable.

« Il y a deux ans, mon administration a soulevé divers problèmes à propos de ce partenariat », explique la ministre. Les objections formulées par Bruxelles Environnement portaient soit sur la méthodologie utilisée pour mener les enquêtes, soit sur la fiabilité des résultats, qui n’étaient pas toujours cohérents par rapport à d’autres études similaires. « Nous avons laissé passer un an pour voir comment les choses évoluaient, mais en 2011, la situation a empiré », constate Evelyne Huytebroeck. La subvention accordée au Crioc a, dès lors, été ramenée de 65 000 à 40 000 euros. « Nous verrons cette année si les enquêtes nous semblent davantage fiables », commente la ministre.

Celle-ci attend à présent de Johan Vande Lanotte, ministre de l’Economie et des Consommateurs, et, à ce titre, responsable de la subvention de 1,7 million d’euros que le SPF Economie attribue chaque année au Crioc, qu’il mène une véritable enquête sur les méthodes de gestion d’application au Crioc.

Une concertation entre les cabinets bruxellois et wallon de l’Environnement est également prévue sur ce sujet.

Laurence Van Ruymbeke

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