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Covid: les services de Promotion de la Santé à l’Ecole se disent à bout de souffle

Maillon essentiel dans la lutte et la prévention de la diffusion du coronavirus en milieu scolaire, les services de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE) se disent à bout de souffle face à leur surcharge de travail.

« Depuis des mois, les services PSE sont sur la brèche: mise en place de mesures de prévention, formations, envoi aux parents des codes « testing », surcharge administrative, quarantaine, tracing, gardes… Les heures supplémentaires ne se comptent plus! Et pourtant, tout se décide sans aucune consultation avec le secteur », dénonce mardi le syndicat CNE dans un communiqué.

« Les écoles ouvrent, les écoles ferment. Masque, pas masque. Alternance présentiel/distanciel… Les services PSE doivent s’adapter en apprenant, par la presse ou les écoles, à quelle sauce ils vont être mangés ».

Après un préavis de grève l’an dernier, la ministre Bénédicte Linard avait débloqué un budget en 2020 pour permettre au personnel d’être aidé et de souffler. « Mais depuis le début de l’année, plus aucune nouvelle mais le travail reste toujours fastidieux », poursuit le syndicat qui se demande mardi s’il faudra à nouveau qu’il dépose un préavis de grève pour « être pris au sérieux ».

Interrogée par Belga, la ministre Linard reconnaît que l’arrivée en Belgique du variant britannique a accentué la pression sur les PSE.

Celle-ci a demandé en conséquence à l’ONE d’analyser les moyens budgétaires nécessaires en PSE pour faire face à la gestion de la crise en 2021. « Ce travail d’analyse est en cours », précise son cabinet mardi soir.

Celui-ci ajoute qu’un courrier de la ministre est parti ce mardi soir vers les PSE pour leur « témoigner de son soutien » et faire le suivi du comité de concertation de vendredi dernier.

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