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Covid en Belgique : la seconde vague un peu moins meurtrière que la première

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Tous les indicateurs restent favorables, tant les contaminations, que les hospitalisations et les décès, même si le chemin vers une situation plus normale reste long, a déclaré Yves Van Laethem.

Sciensano note 4353 nouveaux cas par jour, soit une diminution de 37% par rapport à la semaine précédente, les chiffres diminuent de moitié tous les 11 jours. Ces derniers jours, il y a une reprise plus significative de la diminution. Van Laethem espère qu’elle se confirmera dans les prochains jours.

La diminution se poursuit partout, mais moins rapidement en Flandre. C’est dans les provinces wallonnes comme le Hainaut et que la province de Liège qu’il y a le plus de cas. Les hospitalisations baissent partout, sauf au Limbourg.

Le nombre d’admissions à l’hôpital pour cause de Covid-19 continue aussi de diminuer, de -25%, et s’établit désormais à 372,3 par jour en moyenne. Il y a 5650 patients hospitalisés pour covid, près de 2000 de moins que lors du pic de 3 novembre.

Il y a 1285 patients en soins intensifs, soit 190 de moins que lors du pic de la première vague, au mois d’avril. Le nombre de patients en soins intensifs baisse dans toutes les provinces, sauf le Limbourg. Cependant, les chiffres d’hospitalisations restent très élevés et la pression sur nos hôpitaux reste extrêmement importante, souligne Yves Van Laethem.

Le nombre de décès baisse également : 186 décès par jour, soit 7% de moins que la semaine précédente.

Impact sur notre mobilité

Google Mobility révèle que pour l’instant nous passons 17% de plus que d’habitude notre temps à la maison. Nous nous déplaçons moins pour le travail, pour les magasins et le temps libre. Lors de la première vague, nous passions 25% de temps en plus à la maison. Cela montre que les mesures de confinement sont moins drastiques, mais permettent tout de même d’obtenir un impact sur les chiffres.

La deuxième vague est moins meurtrière que la première, constate par ailleurs le Centre de Crise. « Globalement, on note un décès pour deux hospitalisations lors de la première vague, alors que lors de la deuxième vague, on a un décès pour quatre hospitalisations. La notion d’hospitalisations est utilisée pour comparer l’impact sur la structure hospitalière. En effet, de nombreux décès sont survenus, surtout dans la première vague, dans les maisons de repos et de soins. La comparaison par rapport aux admissions à l’hôpital montre que cette vague est plus intense, mais que la mortalité a été moins importante grâce aux progrès dans la manière de soigner les patients », explique le porte-parole interfdéral Yves Van Laethem.

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