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Coronavirus : « Les enfants développent rarement des complications sévères »

Le Vif

Sciensano a fait un rapport sur les enfants, âgés de moins de 18 ans, et le coronavirus. En voici les principales conclusions.

Sciensano a réalisés une étude sur une période donnée, en Belgique, concernant les enfants de moins de 18 ans et le coronavirus.

Selon ce rapport, le nombre total de cas confirmés chez les enfants est faible. Ils sont moins testés que les adultes, environ la moitié de tests réalisés. Mais le test est également proportionnellement moins positif que chez les adultes. Dans cette catégorie, ce sont les enfants de moins d’un an qui sont le plus testés. Le taux de positivité est plus élevé dans cette tranche d’âge, et à partir de 13 ans.

Le rapport fait également le point sur les retours à l’école post-confinement. « La majorité des cas ont été notifié après le 15 mai, moment où les cours ont progressivement repris en présentiel », explique la porte-parole interfédérale Frédérique Jacobs lors de la conférence de presse du Centre de crise. La conséquence de la détection de cas positifs a été la mise en quarantaine préventive, de plus de 4700 personnes, dont 94% d’élèves. « On remarque que le nombre d’infections secondaires, c’est-à-dire le nombre de personnes positives que l’on peut mettre en relation avec un contact a l’école, est seulement de 1%. »

Concernant l’hospitalisation des enfants, le taux par rapport aux adultes est plus faible. 47% des enfants hospitalisés sur la période étudiée avaient moins d’un an, dont une majeure partie moins de 3 mois. Cela peut s’expliquer par le fait que la fièvre chez les enfants très jeunes est un facteur de surveillance et d’hospitalisation plus rapide que chez les enfants plus âgés. C’était pour la plupart des séjours de courte durée. Ces données ne reprennent pas les enfants surveillés pour des cas de Kawasaki.

Chez 19% des enfants hospitalisés sur cette période, il y a eu des complications, qui sont, pour une grande partie, une pneumonie associée au Covid-19. Seulement 3% des enfants ont nécessités une admission aux soins intensifs. Les complications les plus sévères ont été observées chez les enfants de plus d’un an.

« On peut conclure de ce rapport que les enfants développent moins souvent des symptômes liés au coronavirus que les adultes. Les infections secondaires surviennent moins souvent à l’école que, par exemple, à la maison. On peut également dire que les enfants développent rarement des complications sévères. S’ils doivent être hospitalisés, ils restent en général peu de temps », conclut Frédérique Jacobs.

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