Chaque année, la Cellule des personnes disparues de la police traite en moyenne un millier de dossiers. Après huit mois, le compteur ne recense toutefois cette année « que » 373 disparitions alarmantes. C’est une conséquence des mesures liées au coronavirus, écrivent lundi De Morgen et Het Laatste Nieuws.
Pendant le confinement, on s’attendait à un pic de disparitions, qui n’est finalement jamais arrivé. Au contraire même. Alain Remue, membre de la Cellule des personnes disparues, voit un certain nombre d’explications à cette chute.
Tout d’abord, il y a la réglementation plus stricte de l’accès aux centres de soins résidentiels. Lors d’une période sans virus, la cellule doit en effet rechercher trois à quatre fois par semaine une personne âgée atteinte de démence qui s’est égarée.
Le nombre de disparitions chez les jeunes a également fortement diminué. « Pour ce groupe cible, les disparitions sont souvent liées à la vie nocturne », qui a été complètement paralysée par la crise, explique Alain Remue. Il prend notamment l’exemple des jeunes qui restaient quelque part pour dormir après une nuit dehors sans en informer leurs parents.