La FGTB estime que le gouvernement fédéral viole la vie privée en permettant d’autoriser les contrôles inopinés au domicile des chômeurs, alors qu’elle s’est battue pour supprimer « les intrusions domiciliaires » que les contrôleurs de l’Onem menaient sans y être habilités, dénonce-t-elle mardi.
Le syndicat socialiste déplore que parmi les personnes ciblées par cette mesure se trouvent les plus fragilisés, « ceux qui ne savent pas qu’ils peuvent s’y opposer ».
Faisant un parallèle avec le scandale du LuxLeaks, la FGTB constate qu’en Belgique, il est possible de soustraire 6 milliards d’euros à l’impôt sans enfreindre la loi mais que « la législation pénalise les chômeurs qui cohabitent ».
A l’instar d’autres associations ou syndicats, elle s’oppose au calcul des allocations en fonction de la situation familiale au lieu de la situation professionnelle individuelle des travailleurs.