Commission Samusocial © BELGA

Commission Samusocial: Rita Glineur n’a pas l’impression d’avoir commis de faute

L’ex-administratrice du Samusocial et ex-collaboratrice d’Yvan Mayeur, Rita Glineur, n’a pas éprouvé le sentiment d’être partie à la faute en percevant des jetons de présence dans le cadre de ses mandats d’administratrice et de secrétaire au sein du bureau du Samusocial. Devant la commission d’enquête sur la gestion de l’association d’aide aux sans-abri, Mme Glineur s’est dite prête à rembourser les sommes perçues dans ce contexte, si on le lui exige sur le plan éthique.

« Nous avions un comptable, un directeur financier, un réviseur au compte, … Sur le plan juridique, je n’avais donc pas l’impression de commettre de faute », a-t-elle expliqué.

Rita Glineur a accompagné Yvan Mayeur – « mon patron, pas mon ami » – dans son parcours à la Ville depuis son accession au CPAS il y a de nombreuses années, à celle au maïorat. Elle fut secrétaire du CASU, la petite association créée en 2001, qui a précédé le Samusocial au sein duquel elle est restée active jusqu’au début de l’année 2014. A ce moment, elle a décidé de renoncer à ses mandats au sein de l’asbl, les jugeant incompatibles avec sa fonction de directrice de cabinet du bourgmestre endossée à temps plein à partir de juillet 2014.

Elle a décrit son rôle dans la gestion du Samusocial comme celui d’un « exécutant ». Devant les commissaires, elle a dit ne pas savoir sur quelle base le bureau de l’association, « l’endroit stratégique entre la direction et le CA du Samusocial », avait fixé les jetons de présence. Elle a confirmé que ceux-ci étaient attribués sur le mode forfaitaire et non sur foi de la tenue formelle de réunions de celui-ci. « Je ne peux pas prouver qu’il y avait des réunions. Il y avait des rencontres entre trois personnes et oui, c’était du travail, beaucoup de travail, c’était des maraudes, répondre à des mails, …. », a-t-elle commenté.

D’après elle, le jetons n’étaient payés ni avec les subsides, ni avec les dons affectés.

Mme Glineur a par ailleurs indiqué n’avoir appris que récemment que la présidente du Samusocial, Pascale Peraïta, était rémunérée au-delà de son salaire de directrice.

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