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Comment les leaders politiques favorisent leur fief

Une ville a-t-elle besoin pour prospérer qu’un des siens soit un caïd politique ? Un ministre ou un président de parti ? « Oui, oui, des millions de fois oui », répondent en choeur, ravies, Mons, Ath, Bastogne, Perwez, Amay, Jodoigne, Hotton, Charleroi, Ans, Thuin et Namur, entre autres.

En remerciant Elio Di Rupo, Guy Spitaaels, Benoît Lutgen, André Antoine, Jean-Michel Javaux, Louis Michel, Philippe Courard, Michel Daerden, Paul Furlan et Eliane Tillieux. Parce qu’ils ont « soutenu » leur berceau, leur fief, depuis leurs hautes fonctions détenues bien loin de là : au gouvernement régional, au gouvernement régional, au gouvernement communautaire ou à la tête de leur formation politique. Ces « relais » de prestige ont donc fait bénéficier à leur ville de dizaines de millions d’euros (de centaines dans le cas de Mons) de subsides, en tous genres.

Selon un sondage exclusif mené par Le Vif/L’Express cet été auprès des 281 bourgmestres wallons et bruxellois, 75 % des mayeurs MR estiment que « certains de nos dossiers soumis à la Région avanceraient plus vite si nous étions d’autre couleur politique. » Paul Furlan, ministre PS des Pouvoirs locaux en Wallonie, plaide d’ailleurs, lui-même, pour une distribution des subsides plus objective. Enquête dans Le Vif/L’Express de cette semaine, en librairie dès ce jeudi.

F.B. et E.R.

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