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Comment éviter une saturation du réseau GSM à Bruxelles en cas d’attentat?

Les dirigeants de Proximus et plusieurs députés ont mis la pression mercredi pour revoir les normes d’émission gsm de la Région bruxelloise. Un allègement de celles-ci permettrait d’accroître la capacité du réseau dans la capitale en cas de crise comme celle des attentats du 22 mars.

Le jour des attentats, le réseau de téléphonie mobile a été saturé à Bruxelles. Cette saturation a commencé à 9h26, soit 15 minutes après l’explosion à Maelbeek, et atteint son pic vers 11h. Vers 15h, la situation a commencé à être rétablie. Le nombre de tentatives de communication a augmenté de manière spectaculaire. « Aucun pays n’est dimensionné pour faire face à 10 ou 20 fois son volume normal », a expliqué la CEO de Proximus, Dominique Leroy.

L’opérateur téléphonique a déployé les antennes mobiles qu’il utilise lors de certains événements comme les festivals de musique. Leur installation a toutefois pris un certain temps en raison de l’attente d’escortes policières. Ce problème sera résolu grâce à des escortes assurées par l’Institut Belges des Poste et Télécommunications (IBPT).

Des normes d’émission moins strictes qu’à Bruxelles permettraient également aux opérateurs de disposer d’une capacité accrue en installant plus d’antennes, ont précisé les dirigeants de Proximus.

A la suite des attentats, le gouvernement bruxellois à proposé d’autoriser les opérateurs à dépasser les normes admises, a indiqué le « Chief corporate affairs officer », Dirk Lybaert, mais la solution n’agrée que très partiellement Proximus. Pour être mise en oeuvre, elle implique d’envoyer des techniciens régler chaque antenne, soit un travail d’au moins une heure ou deux. Selon les dirigeants de Proximus, les normes bruxelloises devraient être alignées sur celles de Flandre ou de Wallonie.

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