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Cinq délégations sur six participent à la première réunion de négociations à Bruxelles

Cinq des six délégations invitées à l’ouverture de négociations en vue de la formation d’une coalition en Région bruxelloise se sont présentées lundi après-midi au parlement bruxellois: PS; Ecolo; DéFI; Groen et one-brussels.

L’absence de l’Open Vld a engendré une certaine tension, mais pas une inquiétude démesurée sur la suite des opérations, a-t-on observé auprès des différents arrivants.

« Le fil est un peu tendu, mais il est loin d’être rompu », a commenté à son arrivée, Rudi Vervoort (PS), sous sa casquette de formateur francophone, rôle qu’il partage avec Elke Van den Brandt (Groen), du côté néerlandophone.

« Il y a une difficulté, mais ce qui compte, c’est qu’il n’y ait pas de rupture », a dit pour sa part, Laurette Onkelinx, ex-informatrice, mais désormais négociatrice pour le PS.

Pour Bernard Clerfayt, négociateur DéFI, aux côtés du président de parti Olivier Maingain, l’absence des libéraux flamands s’explique par une partie qui se joue ailleurs qu’à Bruxelles, en Flandre, voire au fédéral. « Mais Bruxelles a besoin d’être gouvernée. Il faut avancer. L’Open Vld a déjà siégé longuement au gouvernement bruxellois sans les libéraux francophones », a-t-il ajouté, rappelant, comme Laurette Onkelinx, que « jamais les flamands n’ont dicté quoi que ce soit à l’aile francophone de la majorité à Bruxelles ».

La réunion du jour est, en tout cas consacrée à une explication des formateurs sur la note de convergence remise aux délégations ainsi qu’à un état des lieux de la situation budgétaire de la Région-capitale présenté par l’administration. L’Open Vld en est officiellement absent, mais le chef de cabinet du ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel est arrivé à la réunion peu après son commencement, a-t-on appris dans l’entourage direct des négociateurs.

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