© Getty Images/iStockphoto

Certaines averses orageuses peuvent causer les mêmes dégâts qu’une tornade

D’importants orages se sont abattus sur la Belgique dans la nuit de jeudi à vendredi, accompagnés de rafales de vent violentes et d’averses abondantes dans plusieurs régions. Il est toutefois trop tôt pour parler de tornade, tempère l’Institut royal météorologique de Belgique (IRM), qui doit encore analyser ses données. Des averses orageuses sont susceptibles d’engendrer des phénomènes comparables.

Les intempéries ont causé des dégâts conséquents dans plusieurs communes la nuit dernière. Les pompiers de la zone Dinaphi (Dinant/Philippeville) ont été sollicités à près de 200 reprises, le bourgmestre de Beaumont a déclenché le plan catastrophe communal, des toitures ainsi que des arbres ont été arrachés à Hamoir et des routes ont notamment été inondées à Mettet. L’IRM avait placé le pays en alerte jaune.

L’Institut météorologique n’est toutefois pas encore en mesure de préciser s’il s’agissait réellement d’une tornade. « Nous devons d’abord vérifier plusieurs éléments, comme les images radar ou les dégâts constatés dans les communes touchées », précise David Dehenauw. « Il est toujours difficile de faire la distinction entre une tornade et une grosse tempête. »

Le phénomène de la tornade fait apparaître une colonne d’air en rotation en-dessous d’un nuage cumuliforme et qui s’étend jusqu’à atteindre le sol. On peut en observer quelques-unes chaque année en Belgique, lors de conditions atmosphériques bien spécifiques. « La plupart du temps, les dégâts survenus à la suite d’un orage ne sont cependant pas causés par des tornades, mais par ce qu’on appelle des rafales ou bourrasques descendantes », ajoute l’IRM sur son site internet.

Certaines averses orageuses peuvent entraîner des rafales atteignant 200 km/h et provoquer des dégâts comparables à ceux d’une tornade.

Contenu partenaire