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Ce qui change le 1er décembre

Certaines aires d’autoroute ne vendront plus d’alcool, Join cesse ses activités en Belgique et un protocole qui permet de bloquer les sites internet frauduleux. Voici tout ce qui change le 1er décembre.

Les aires d’autoroute de Waremme ne vendront plus d’alcool à partir du 1er décembre

Il sera impossible d’acheter – même dans les restaurants – de l’alcool dans les aires d’autoroute de Waremme, situées de part et d’autre de la E40 à partir de samedi, indique mercredi la Sofico. La décision a été prise par le conseil d’administration, à l’occasion du renouvellement de la concession de l’aire pour une durée de 20 ans, attribuée à Total. Les aires de Waremme suivent l’exemple de celles de Bierges, décrétées sans alcool depuis septembre 2017.

« Cette mesure permettra d’améliorer la sécurité routière en luttant contre la conduite sous influence », souligne le ministre wallon de la Mobilité Carlo Di Antonio. « Pour rappel, l’alcool reste sur nos routes une des premières causes de mortalité. En 2017, sur les autoroutes wallonnes, au moins 11% des conducteurs impliqués dans un accident avec dommages corporels roulaient sous l’influence d’alcool. L’interdiction, que la Sofico espère étendre lors des futurs renouvellements des concessions des aires, a pour but de limiter autant que possible les achats compulsifs réalisés par les conducteurs lors des arrêts sur les aires autoroutières. Par ailleurs, à l’occasion du renouvellement de cette concession à Waremme, le site fera l’objet de rénovations qui pourraient débuter après l’été 2019.

L’opérateur mobile virtuel Join cesse ses activités en Belgique

L’opérateur de réseau mobile virtuel Join, qui opère depuis le Luxembourg, cessera ses activités commerciales en Belgique le 1er décembre. Join avait déjà arrêté la vente de ses abonnements et cartes prépayées en Belgique depuis le 1er août 2018.

Les clients de Join ont été invités à souscrire un abonnement auprès de Base/Telenet, avec qui l’entreprise avait signé un partenariat au lancement de ses activités en Belgique fin 2014 et dont elle utilisait le réseau jusqu’à présent. Cette cessation des activités entraîne la fermeture de quatre boutiques de l’opérateur – à Liège, Namur, Hornu et Messancy. Seul le personnel de ce dernier magasin sera intégré aux équipes en place au Luxembourg, les 7-8 autres personnes étant licenciées.

Un protocole permet de bloquer les sites internet frauduleux

Un protocole conclu entre le SPF Economie et DNS Belgium, le gestionnaire des noms de domaine « .be » sur internet, permet de bloquer dans les 24 heures les sites frauduleux à partir du 1er décembre.

Jusqu’ici, une telle possibilité n’était possible qu’en cas de problèmes d’identification du propriétaire du site internet. Au-delà, la saisie du Parquet était requise, une procédure de minimum 2 semaines laissant le temps aux escrocs d’arnaquer nombre de consommateurs. Le nouveau protocole permet de bloquer les noms de domaine « .be » qui ont été enregistrés de manière frauduleuse et qui sont utilisés pour des sites web frauduleux ou qui abritent des sites phishing (des sites web qui imitent d’autres sites web afin, par exemple, d’obtenir de manière frauduleuse des données sur la carte de crédit).

La nouvelle procédure sera uniquement appliquée en cas de délits sérieux. Le propriétaire dispose d’une période de deux semaines pour faire appel. Après une période de six mois, le nom de domaine bloqué expire. Dans tous les cas où le propriétaire du site internet peut être clairement identifié, il sera en outre fait appel au parquet.

Pour la fermeture de site internet frauduleux avec une autre extension que .be (par exemple.com) l’intervention du parquet reste nécessaire. Pour ces sites internet, le parquet peut demander le blocage aux fournisseurs belges.

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