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Caterpillar : les syndicats choqués et scandalisés par l’intention de fermeture du site

L’annonce de l’intention de fermeture du site de Caterpillar à Gosselies est tombée vendredi matin comme un coup de massue pour le monde syndical. Les premières réactions syndicales vont vers les travailleurs touchés par cette annonce inattendue.

La CSC indique sur Twitter que l’annonce de la fermeture de Caterpillar est « révoltante » et que la CSC se « battra pour que les droits des travailleurs soient respectés ».

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Même son de cloche pour la FGTB Métal Hainaut-Namur qui déclare qu’elle « sera prioritairement aux côtés des travailleurs et de leurs familles dans ces moments difficiles ». Marc Goblet, secrétaire général de la FGTB qui s’est mis en retrait pour raison de santé, estime la fermeture « insensée ». Myriam Delmée, vice-présidente du SETCa, estime sur Twitter, qu’en dépit des efforts des travailleurs, « rien n’est jamais suffisant pour contrer l’insolence des multinationales ».

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Pour le syndicat libéral CGSLB, « scandalisé », la logique économique de cette fermeture n’apparaît pas. « En effet, des investissements importants avaient été réalisés sur le site et des engagements avaient été pris. Caterpillar Gosselies est le fleuron européen du groupe. La CGSLB sera bien sûr aux côtés des travailleurs dans cette lourde épreuve », souligne le syndicat.

« L’abattement avant la colère »

La première réaction à l’annonce de la fermeture du site de Caterpillar à Gosselies a été l’abattement mais il va désormais falloir gérer la colère, expliquait vendredi Cathy Verhaeghen, déléguée principale Setca, à la sortie de l’entreprise.

Seul le responsable américain de l’entreprise s’est exprimé au nom de la direction lors de la réunion du conseil d’entreprise, a indiqué Cathy Verhaeghen. « Nous avons compris que si un Américain était présent, c’est que la décision serait importante. Jusque là, on se disait qu’au pire, il serait question de 400 ou 500 suppressions de postes. Cela nous est tombé dessus comme un coup de massue. Certains pleuraient, comme moi », a-t-elle témoigné.

Les travailleurs sont abattus et stupéfaits par la fermeture du site, ajoute-t-elle. « Mais nous devons continuer à faire fonctionner l’usine jusqu’en avril 2017. C’est ce qu’ils espèrent mais ce ne sera pas facile. Il va y avoir de la colère, difficile à gérer, pendant que nous allons négocier pour tenter d’obtenir les meilleures conditions possibles pour ceux qui devront partir. »

Les premiers signes de cette colère sont apparus dès la matinée de vendredi, lorsque des travailleurs ont déplacé des engins de chantier pour bloquer les grilles de l’entreprise. Plusieurs combis de police ont d’ailleurs été appelés et sont restés en stationnement aux alentours du siège, dont une partie du personnel quittait les parkings.

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