Caterpillar ferme son unité belge et supprime plus de 2 000 emplois
Le constructeur d’engins de chantier américain Caterpillar s’apprête à fermer son unique usine de Belgique, à Gosselies, dans la banlieue de Charleroi (sud), entraînant la suppression de quelque 2.000 emplois, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Caterpillar a annoncé « la fermeture totale du site » au cours d’un « conseil d’entreprise extraordinaire », a dit à l’AFP Antonio Cocciolo, représentant local de la Fédération Générale des Travailleurs de Belgique (FGTB).
Le groupe a pour sa part publié un communiqué dans lequel il dit seulement « envisager d’allouer les volumes produits » dans cette usine à d’autres sites, notamment à Grenoble, en France, et « à d’autres usines en dehors de l’Europe ».
Cela « impliquerait un licenciement collectif de quelque 2.000 salariés et la fermeture du site de Gosselies », ajoute-t-il.
« Cette annonce est liée au plan mondial de restructuration et de réduction des coûts annoncé par Caterpillar en septembre 2015 », précise-t-il.
Environ 1.400 emplois avaient déjà été supprimés dans cette usine en 2013, dans le cadre d’un « plan industriel ».
« C’est une situation d’écoeurement total », a affirmé M. Cocciolo. « Ce n’est même pas la direction locale qui est venu faire l’annonce, mais un responsable américain, en anglais. »
Caterpillar, fabricant de matériel de chantier et d’extraction, souffre de la crise du secteur minier et de la faible croissance économique mondiale.
Il a présenté fin juillet des résultats toujours en baisse mais a affirmé que ses efforts de restructuration portaient leurs fruits.
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