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Bruxelles prévoit 850 nouveaux logements d’ici 2018-2019

Le Vif

Forts de la réalisation d’un plan qui a permis la création de 1.000 logements sous la précédente législature, la Régie foncière et le CPAS de la Ville de Bruxelles ont déposé lundi au conseil communal un nouveau plan qui visera quant à lui l’aménagement de quelque 850 unités supplémentaires d’ici 2018-2019.

Selon l’échevin du Logement, Mohamed Ouriaghli, et le président du CPAS, Yvan Mayeur, la Ville injectera quelque 200 millions dans l’opération. Ces logements en majorité de type moyen, seront loués 10 à 15% sous les tarifs pratiqués sur le marché.

Plus du tiers de ces logements (306) seront aménagés dans le Pentagone. Il y en aura près du quart à Neder-Over-Heembeek (203), 107 dans le quartier Nord, 107 à Haren, 97 à Laeken et 22 à Evere.

La Ville dispose compte y aménager des logements à l’emplacement d’un ancien garage communal situé à côté du cimetière de Bruxelles.

Le plan s’accompagnera du respect d’une charte de qualité signée en 2007 dans le cadre du premier plan et remise au goût du jour pour mieux coller à la réalité réglementaire à venir de la Région en matière de développement durable.

La ville anticipera ainsi quelque peu l’obligation pour les pouvoirs publics bruxellois d’appliquer le standard passif pour les nouvelles constructions à partir de 2015. Selon Mohamed Ouriaghli et Yvan Mayeur, elle le fait dans un souci environnemental mais aussi social au profit des occupants qui verront ainsi leur facture énergétique sensiblement réduite.

En chiffres, le plan est un peu moins ambitieux que le précédent, mais c’est pour permettre de conserver de l’espace pour implanter à terme de nouvelles infrastructures collectives dont Bruxelles a également besoin pour faire face à l’explosion démographique.

L’opposition regrette l’absence d’une vision d’ensemble

L’opposition cdH, Ecolo et FDF de la Ville de Bruxelles s’est abstenue lundi soir lors du vote du nouveau plan logement visant à mettre sur le marché 850 logements supplémentaires sur le marché locatif. Elle a surtout déploré l’absence d’intégration de ce plan logement dans une vision urbanistique d’ensemble de la Ville.

L’ex-échevin cdH de l’Urbanisme Christian Ceux a regretté que l’on ait remis dans le plan des dossiers difficiles qui n’ont pu connaître une issue favorable dans le cadre du plan précédent et que l’on n’ait loupé l’occasion de concevoir une porte d’entrée dans le quartier deNeder-Over-Heembeek.

Sa sortie a été l’objet de sarcasmes non pas de la majorité, mais de Marie Nagy (Ecolo) qui a elle aussi déploré une absence de vision urbanistique plus large, mais lui a rappelé qu’il avait commis la même faute lorsqu’il était aux affaires sous la législature précédente.

Dans la majorité, le Premier échevin MR Alain Courtois a expliqué que sa formation se retrouvait davantage dans ce plan que dans le précédent – ndlr qu’elle a contesté lorsqu’elle était dans l’opposition – parce qu’il réserve une place plus belle au logement moyen et prévoit la possibilité à terme de construire des logements à acquérir.

Sur ce point, le président du CPAS Yvan Mayeur a souligné que les logements moyens qui seront construits viseront davantage les ménages disposant d’un salaire modeste que ceux qui disposent de moyens leur permettant d’envisager l’achat d’un bien.

Forts de la réalisation d’un plan qui a permis la création de 1.000 logements sous la précédente législature, la Régie foncière et le CPAS de la Ville de Bruxelles ont élaboré un nouveau plan qui visera l’aménagement de 850 unités supplémentaires d’ici 2018-2019.

Selon l’échevin du Logement, Mohamed Ouriaghli, et le président du CPAS, Yvan Mayeur, la Ville injectera quelque 200 millions dans l’opération. Ces logements, en majorité de type moyen, seront loués de 10 à 15% sous les tarifs pratiqués sur le marché.

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