Bruxelles n’a jamais été aussi peuplée, mais la croissance démographique est faible

Avec 1.700 nouveaux habitants à Bruxelles, la croissance démographique de la Région a très légèrement augmenté, mais elle est toutefois la plus faible depuis 1998, selon le baromètre démographique 2021 de l’Institut bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), cité dans les titres Sudpresse jeudi.

Au 1er janvier 2021, la capitale comptait 1,22 million d’habitants. « La Région n’a jamais été aussi peuplée. Néanmoins, au cours de l’année 2020, l’augmentation de la population a été très faible (+ 1.700 habitants). Il s’agit de la croissance démographique la plus faible depuis 1998 », précise l’IBSA.

La pandémie a eu un gros impact sur la mortalité avec 10.984 décès, soit une hausse de 23 % par rapport à 2019. Du côté des naissances, les chiffres ont baissé pour la sixième année consécutive avec 15.847 nouveau-nés. « L’année 2020 se distingue donc par un solde naturel nettement moins élevé qu’au cours de la décennie précédente », constate l’institut.

Mais contrairement à la Flandre et à la Wallonie où le nombre de décès dépasse le nombre de naissances, le solde naturel est resté positif en 2020 à Bruxelles. D’une part, la population bruxelloise est plus jeune et donc la proportion de personnes âgées plus soumise au risque de décéder. Les 65 ans et plus représentent 13 % de la population et les mineurs 23 %.

D’autre part, il y a davantage de femmes en âge de procréer (20 à 44 ans). La baisse de la natalité en Région bruxelloise depuis 2010 peut s’expliquer par la crise économique de 2008 et par une incertitude quant au futur qui a diminué le nombre d’enfants désirés.

Toutes les communes ne constatent pas une augmentation de leur population. Anderlecht, Auderghem, Uccle, Evere, Woluwe-Saint-Lambert et la Ville de Bruxelles ont la croissance la plus élevée et proche de 1 %.

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