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Bruxelles : mea culpa de Charles Picqué pour la mobilité

Le Vif

« Là où on n’a pas été assez bons, c’est en matière de mobilité. Les problèmes sont encore aigus. On n’a pas vraiment su les maîtriser », a déclaré, samedi, à L’Echo, Charles Picqué, dans une interview bilan à un mois de son départ de la présidence de la Région bruxelloise.

« Il y a aussi eu des problèmes qui n’ont pas été créés par nous mais qu’il a fallu gérer. Je pense notamment aux conséquences sur l’emploi et sur la situation sociale de la population de l’accroissement démographique. Ce problème n’était pas prévisible en 1989 (date de la création de la région, ndlr) puisqu’à l’époque on faisait face à une hémorragie démographique », ajoute encore M. Picqué. Le ministre-président explique aussi le fort taux de chômage dans la capitale notamment par l’explosion démographique de la région.

Si Charles Picqué émet des regrets, il se félicite toutefois « d’avoir fait fonctionner une institution extrêmement complexe et d’avoir réussi un pari pour lequel on nous donnait très peu de chances; c’était d’avoir un modèle de pacification communautaire intrabruxellois ».

Charles Picqué se réjouit aussi d’avoir pu « arrêter la dégradation des quartiers et d’offrir des services de proximité à la population ».

Enfin, concernant l’avenir de Bruxelles en cas de plan B, Charles Picqué estime que les Bruxellois doivent intégrer toutes les hypothèses. « Ils doivent se préparer au pire, c’est à dire le séparatisme, même si je préfère l’hypothèse qui consacre le fait régional et la coopération », indique-t-il.

Charles Picqué quittera la présidence de la Région bruxelloise lors de la fête de l’Iris les 4 et 5 mai prochains. Il aura occupé ce poste durant 19 ans.

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