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Bernard Wesphael reste en détention

Le Vif

Le député wallon Bernard Wesphael, inculpé de l’assassinat de son épouse Véronique Pirotton, n’a pas été remis en liberté mardi soir par la chambre des mises en accusation de Gand, qui se prononçait en appel sur son maintien en détention.

La juridiction d’instruction a décidé de maintenir M. Wesphael en détention pour les besoins de l’enquête, mais les motivations de l’arrêt ne sont pas encore connues.

Interrogé par Belga, un des avocats de Bernard Wesphael, Me Tom Bauwens, a indiqué qu’il n’avait pas encore reçu l’arrêt et ne pouvait donc encore déterminer si la défense se pourvoirait en cassation, ce qu’elle avait déjà fait à la fin de l’année dernière à l’occasion d’un arrêt précédent.

La Cour de Cassation avait alors rejeté ce pourvoi, confirmant au passage qu’il n’était pas question ici d’immunité parlementaire vu le flagrant délit, à savoir l’existence d’indices sérieux qu’une infraction avait été commise ou venait d’être commise.

Bernard Wesphael et sa femme séjournaient dans un hôtel à Ostende le 31 octobre 2013 lorsque, selon le Liégeois, ils se sont disputés et en sont brièvement venus aux mains. Le député se serait ensuite couché et aurait trouvé à son réveil sa femme morte dans la salle de bains.

Le juge d’instruction a pour sa part retenu suffisamment d’éléments pour inculper M. Wesphael d’assassinat, comme le requérait le parquet.

Jeudi dernier, les avocats du député ont divulgué les résultats d’une contre-expertise affirmant que la cause la plus probable du décès était une intoxication mortelle due à une combinaison d’alcool et de médicaments. Ils privilégient ainsi la thèse du suicide et espéraient, pourvus de cette contre-expertise, obtenir une remise en liberté de leur client.

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