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Bellot n’acceptera pas d’interdiction générale des vélos dans le train à l’heure de pointe

Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, n’acceptera pas de mesure d’interdiction généralisée des vélos non pliables dans le train à l’heure de pointe, a-t-il indiqué jeudi à la Chambre.

L’intention de la SNCB d’évoluer dans ce sens, dévoilée cette semaine dans la presse, a essuyé nombre de critiques. La SNCB a justifié une telle évolution par l’augmentation du nombre de voyageurs alors que la capacité des trains reste limitée. « Je ne partage ni la stratégie proposée pour les heures de pointe ni la méthode pour y arriver », a indiqué jeudi le ministre MR interrogé à la Chambre.

M. Bellot a demandé à la SNCB qu’elle le documente sur les problèmes auxquels elle est confrontée, qu’elle lui fasse parvenir une analyse fouillée ligne par ligne, qu’elle formule des mesures là où il y a des difficultés, et qu’elle consulte les associations des usagers du vélo et de navetteurs. Il a également souligné que les nouvelles rames M7 disposaient de compartiments multifonctions à l’instar du Desiro et des rames M6. Le ministre était interrogé par deux nouvelles députées, Anne-Catherine Goffinet (cdH) et Sarah Schlitz (Ecolo), qui a prêté serment jeudi en remplacement de Muriel Gerkens.

Venue à vélo et en train au parlement, Sarah Schlitz a affiché sa satisfaction de voir le gouvernement la rejoindre sur la nécessité de promouvoir le transport intermodal. Invitant le ministre à hiérarchiser les priorités, elle a souligné que la SNCB devait « faire partie des solutions » à l’heure de résoudre les problèmes de mobilité et de climat. Anne-Catherine Goffinet a remercié le ministre pour son « enthousiasme en faveur de la mobilité douce ». Elle a dit attendre le contrat de gestion. Enfin, elle a dit espérer que l’acceptation du vélo dans le train à l’heure de pointe se ferait bien partout et pas seulement en certains endroits.

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