Bart De Wever (N-VA) a été hospitalisé suite à un choc émotionnel doublé d’une infection des voies respiratoires. Le nationaliste flamand a été fort ému par sa rencontre avec les parents d’un garçon disparu à Anvers.
Mercredi passé, le bourgmestre d’Anvers, victime d’un malaise au parlement flamand, a été hospitalisé d’urgence. Aux soins intensifs, les médecins ont diagnostiqué une infection aiguë des voies respiratoires.
De Wever raconte que l’infection s’est manifestée mardi passé lors de sa rencontre avec les parents d’un jeune Basque du nom de Hodei Egiluz Diaz. Ce dernier a disparu au mois d’octobre aux alentours des docks d’Anvers. « J’ai eu un choc à ce moment-là » a déclaré De Wever dans le journal Het Nieuwsblad.
Mal en point
« Les parents ne m’ont pas uniquement parlé avec émotion de leur fils disparu, mais la mère a ajouté que son portefeuille avait été volé à Anvers. Comme bourgmestre j’étais mort de honte. Son mari m’a consolé en pleurant. Après cet entretien, je me suis senti vraiment mal en point ».
Échange de SMS avec Di Rupo
À l’hôpital, le président de la N-VA a reçu de nombreux messages de soutien de ses collègues politiques. Lorsque Elio Di Rupo (PS) lui a envoyé un SMS pour lui souhaiter un prompt rétablissement, De Wever lui a répondu en latin « Amicus certus in re incerta cernitur » (C’est dans le malheur que l’on reconnaît ses amis). « J’ai l’habitude de lui répondre par une citation latine, car je sais qu’il cherchera la signification » a expliqué De Wever dans le journal De Gazet Van Antwerpen.
De Wever a apprécié les nombreuses réactions venues du monde politique : « Cela m’a fait chaud au coeur. Quand quelqu’un est affecté par un événement personnel, la concurrence cesse immédiatement et le politique s’humanise ».