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Au Coq, la sécurité mérite enfin le multilinguisme

Michelle Lamensch Journaliste

Lors des travaux de  » réensablement  » de la plage du Coq, au printemps dernier, des panneaux rédigés uniquement en néerlandais mettaient le public (parmi lequel de nombreux touristes non néerlandophones) en garde contre les risques de sables mouvants.

En 2017, dans cette même station, et en de pareilles circonstances, un cheval s’était embourbé et avait dû être secouru par les pompiers. L’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre et le député Damien Thiéry (MR) avaient, dès lors, plaidé pour que tous les panneaux liés à la sécurité, soient, partout dans le pays, rédigés en quatre langues : les trois nôtres plus l’anglais.

Le ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem (CD&V), leur avait répondu que les communes des centres touristiques (dont Le Coq) pouvaient en décider, en avertissant la Commission permanente de contrôle linguistique (CPCL). Les autres communes doivent au préalable consulter la CPCL, la tutelle revenant au gouvernement flamand.

Au Coq, actuellement, une firme privée vérifie si d’anciennes mines de la Seconde guerre mondiale ne restent pas enfouies sous la plage. L’opération peut également occasionner des sables mouvants… et des explosions. Mais les messages de sécurité sont, cette fois, rédigés en quatre langues. Le premier échevin Rudi Cattrysse (Open & N-VA) nous assure que la commune du Coq n’y est pour rien et que les travaux sont menés sous la responsabilité de la Province de Flandre Occidentale.

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