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Attentats de Bruxelles: après Ghislenghien et Buizingen, la mission la plus lourde de l’histoire du DVI

Les attentats à l’aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek ont nécessité l’intervention la plus lourde en Belgique de l’histoire de l’équipe d’identification des victimes de la police fédérale (DVI). Les dernières analyses ADN devraient être achevées la semaine prochaine, a indiqué vendredi son directeur Christian Decobecq.

L’équipe avait déjà été mobilisée à l’occasion de catastrophes telles que l’explosion de Ghislenghien ou l’accident ferroviaire de Buizingen, mais les attentats ont représenté une charge de travail encore plus lourde. Au total, une quarantaine de personnes ont oeuvré à l’identification des 32 victimes.

Au quotidien, l’équipe est composée de sept permanents. Les tâches étant très spécifiques, le DVI ne recourt pas à des bénévoles. L’équipe collabore cependant avec la Croix-Rouge, qui s’occupe de récolter des données ante mortem, notamment auprès des proches des victimes, et assure un soutien psychologique de ces derniers, explique M. Decobecq.

Le DVI a été mis sur pied en 1986, peu avant le naufrage du Herald of Free Enterprise qui avait couté la vie à près de 200 personnes à Zeebrugge. Depuis lors, l’équipe est régulièrement mobilisée sur des catastrophes tant en Belgique qu’à l’étranger.

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