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Armée : une équipe de transition pour un travail à moyen terme

L’équipe de transition dont la Défense a annoncé vendredi la mise sur pied pour faire face aux multiples défis qui attendent ce département dans les prochaines années en terme de personnel, de matériel et d’infrastructures devra effectuer un travail à moyen terme, a indiqué le ministre de tutelle, Didier Reynders.

Ce groupe de projet (ou « équipe de transition ») sera dirigé par le général-major Marc Thys, l’actuel commandant de la composante Terre, qui sera assisté par les lieutenant-généraux Jan Hennes, le chef de la Direction générale des Ressources humaines (DG-HR) de la Défense, et Henk Robberecht, l’inspecteur général des Forces armées, ainsi que par le « patron » du département santé et bien-être (H&WB), le médecin général-major Geert Laire.

Ils seront chargés de « démêler certaines situations spécifiques » et de « formuler des propositions afin d’assurer à court et moyen terme la continuité du département » face aux nombreux défis qui l’attendent dans un contexte financier difficile, a indiqué la Défense dans un communiqué.

M. Reynders (MR) a précisé à l’agence Belga que cette mission serait « un travail à moyen » terme car la Défense doit faire face au cours des prochaines années à de nombreux défis. Le premier est le recrutement, sur un marché du travail souffrant parfois de pénuries, de milliers de militaires pour faire face au départ, principalement à la retraite de quelque 10.000 de ses membres, tout en recevant de nouveaux matériels (avions de transport et de combat A400M et F-35, drones MALE, chasseurs de mines et frégates, hôpital rôle 2, nouveaux véhicules pour la composante Terre…) L’armée doit aussi améliorer l’attractivité des carrières qu’elle propose aux jeunes et investir dans ses infrastructures, longtemps négligées. Elle doit aussi continuer à participer à des opérations sur le sol national et à l’étranger.

C’est pour accomplir « cet énorme travail » qu’à été désignée l’équipe de transition, a souligné le ministre, qui a contesté l’expression de « manager de crise » utilisée par la presse pour décrire la tâche future du général Thys.

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