Annelies Verlinden, ministre de l'Intérieur. © BELGA IMAGE

Annelies Verlinden à propos des rassemblements interdits: « Il faut que cela cesse »

La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, déplore qu’il y ait encore des gens qui ne respectent pas les mesures contre le coronavirus malgré les fortes amendes.

« Un certain nombre de personnes privilégient leur expérience individuelle au-dessus du collectif et de la solidarité dont nous avons besoin. Il faut que cela cesse », a-t-elle déclaré dimanche midi sur VTM Nieuws, alors qu’un rassemblement d’une septantaine de personnes a été stoppé par la police samedi soir dans une synagogue d’Anvers.

Selon la communauté présente, il ne s’agissait pas d’une violation des règles anti-coronavirus car les gens s’étaient rendus individuellement à la synagogue pour prier. « Je regrette que l’on cherche des interprétations à l’arrêté-ministériel. On sait très bien que l’on doit trouver un compromis entre d’une part la liberté de culte et la gestion de la crise sanitaire », a-t-elle dit.

Elle a souligné qu’il existait des alternatives comme la diffusion en streaming des services des cultes. En se réunissant à plusieurs dans un endroit, « on met la sécurité de beaucoup de gens en danger ».

La ministre a également parlé du Nouvel An lors duquel il faudra faire preuve de vigilance. « Des exemples provenant de l’étranger suffisent à montrer qu’une soirée peut faire grimper les chiffres des contaminations », a ajouté la ministre.

Ces dernières années, le passage à l’an neuf a été émaillé par des émeutes à Bruxelles avec des incendies de voitures. « Il y a peut être encore plus de risques cette année », souligne la ministre qui a indiqué que la police veillera sur le terrain. Elle a assisté à un briefing des services de police de Bruxelles à ce sujet.

Les chiffres des infections au coronavirus ont diminué ces derniers jours. Une nouvelle évaluation suivra début janvier, a promis le ministre. « J’espère que nous pourrons alors offrir une perspective pour contacter des professions telles que les coiffeurs et esthéticiennes », conclut-elle.

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