Wouter Beke

Allocations familiales : « les exceptions ne peuvent être exclues » (Beke)

Le Vif

Une fois reconnues comme réfugiées, il est possible que des familles de demandeurs d’asile perçoivent d’importants arriérés d’allocations familiales, désormais du ressort des Régions. « Les exceptions ne peuvent être exclues, mais les anomalies vont disparaître », a affirmé dimanche le ministre flamand en charge du Bien-être, Wouter Beke (CD&V), après les propos controversés du ministre-président Jan Jambon (N-VA).

« Aujourd’hui, la durée d’attente moyenne lors d’une procédure d’asile est d’environ 15 mois. Mais dans certains cas, elle peut se prolonger plusieurs années. Une famille avec quatre enfants dont la procédure s’étale sur 15 mois peut recevoir environ 10.000 euros, sans supplément social ou lié à l’âge », poursuit le chrétien-démocrate.

« Les médias ont cité l’exemple d’une famille avec cinq enfants qui a attendu huit ans avant l’issue de sa procédure et peut donc prétendre à des arriérés bien plus importants, en principe plafonnés à cinq ans. C’est exceptionnel mais c’est possible », ajoute-t-il.

Pour le CD&V – dans la majorité flamande avec la N-VA et l’Open Vld – il faut supprimer les « anomalies », le parti a fait une proposition en ce sens lors des négociations gouvernementales, selon Wouter Beke.

Le CD&V plaide par ailleurs pour racourcir les procédures de demande d’asile, une compétence fédérale. « Une famille ne peut vivre huit ans dans l’incertitude », a conclu l’ancien président du CD&V.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire