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Achats impulsifs : qui succombe le plus ?

Stagiaire Le Vif

75 % des personnes déclarent avoir déjà fait un achat impulsif. Mais qui est concerné par ce type d’achats et pourquoi ?

Selon une enquête publiée par CreditCards.com, trois adultes sur quatre ont déjà fait un achat impulsif qui peut parfois atteindre de grosses sommes. Parmi les1000 personnes interrogées, 16 % admettent avoir déjà acheté pour 400 euros ou plus. 10 % ont même dépassé la somme de 800 euros lors d’un achat impulsif.

Une question de genre

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les hommes sont aussi touchés que les femmes par ce phénomène. Simplement, la raison de ces emplettes non planifiées varie d’un genre à l’autre. Ainsi, les hommes ont tendance à dépenser plus lorsqu’ils ont bu, tandis que les femmes dépensent davantage lorsqu’elles sont déprimées.

En effet, 13 % des hommes et 5 % de femmes ont confié avoir déjà effectué un achat non planifié après avoir consommé de l’alcool. Tandis que 28 % des femmes interrogées procèdent à de tels achats lorsqu’elles sont attristées, contre 14 % d’hommes.

Une question d’âge

La différence d’âge entre en compte également. Alors que quatre personnes sur dix âgées de 65 ans ou plus affirment n’avoir jamais commis d’achats impulsifs, seulement une personne sur dix âgée de 18 à 29 ans pouvait en dire autant.

Une question d’état d’esprit

L’état d’esprit du consommateur peut également influencer ses achats. L’excitation est l’émotion la plus puissante la moitié des personnes sondées déclare avoir été influencée par celle-ci lors d’un achat. L’ennui et la tristesse jouent également un rôle, tandis que la colère a une moindre influence.

Une question de niveau de vie

Cela peut paraître étonnant, mais le niveau de vie n’a aucune influence sur l’achat impulsif. En effet, haut ou faible niveau d’éducation, pauvre ou riche, citadin ou pas : les achats impulsifs concernent tout le monde.

Des regrets

Environ la moitié des acheteurs impulsifs regrettent leurs achats, hommes et femmes confondus. Ces regrets interviennent principalement parce que l’objet acquis ne satisfait pas le réel besoin, nous apprend Gail Cunningham, vice-présidente et porte-parole pour la National Foundation for Consumer Credit (USA).

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